Sommaire
Édito du Lolo de Juillet – Août
VH vous souhaite à vous tous de très bon congés d’été, et cet été sera chaud à tous point de vue.
Bise Lolo
Édito de Juin
Je parle souvent de la casse de la Sécurité sociale et des conséquences sur la situation française de Santé publique, de la dégradation des hôpitaux publics, liée à la gestion exclusivement comptable des gouvernements ultra-libéraux depuis plusieurs décennies maintenant.
La Macronnie, la droite et la gauche caviar sont coupables d’avoir dégradé volontairement le service de santé de notre pays afin d’orienter leurs politiques publiques sur l’augmentation colossale des profits distribués aux secteurs privés au détriment du service public.
Dernier exemple en date, les retraites, dont la France gardera pendant très longtemps les séquelles du déni de démocratie d’une Macronnie Monarchique face à la colère massive des travailleurs durant ces 4 derniers mois et la crise politique et institutionnelle qui s’ensuit.
La France qui travaille est en berne, car elle est régulièrement la cible des politiques libérales au service du patronat et des ultra-riches,
Il y a ceux qui se gavent et ceux, trop nombreux, qui se rationnent et cependant ce gouvernement cible de nouveau la France qui a “mal au travail”.
Le mal travail lié à son allongement avec des conditions de travail dégradées et surchargées augmentent les risques pour la santé des travailleurs sans réponses publiques sauf à s’en prendre comme dernièrement à la médication et aux arrêts de travail prescrits.
Cela fait bientôt 40 ans que je travaille, paie impôts et taxes à gogo, cotisations, CSG et autres inventions pour enrichir les grands groupes financiers et trop bien payés ministres, députés et sénateurs qui votent des loi anti-sociales, sans parler de ces hauts fonctionnaires à la botte des pouvoirs successifs, et tout cela pour être la génération la plus touchée par le recul de l’âge de départ à la retraite, pour subir l’intensification du travail, la dégradation de l’offre de soins, l’éloignement des hôpitaux, les déserts médicaux, la pénurie de médicaments…
Mais aussi constater l’augmentation de la précarité et de la pauvreté, les bas salaires, l’inflation et la montée de prix qui profitent aux distributeurs et fournisseurs, le désengagement de l’école publique à instruire des citoyens éclairés, la privatisation des axes autoroutiers dont les infrastructures ont été payées plein bu par nos impôts, la libéralisation de l’énergie et des transports qui coûtent aujourd’hui un bras et pendant ce temps des profits records pour les entreprises du CAC40 et du secteur du luxe.
Revenons à la santé, concernant les déserts médicaux « On n’aura pas plus de médecins avant dix ans », a prévenu début mai le ministre de la Santé.
Hospitalisé (1) pour la première fois avec un arrêt prescrit à minima, j’ai pu mesurer de l’intérieur cette dégradation, mais aussi la gestion irresponsable des énarques à la tête de la sécu, depuis trop longtemps, au service de politiques coupables de dégrader l’offre de soins tant au niveau des infrastructures, fermetures de certaines urgences, fermetures d’hôpitaux et de lits, désormais insuffisants pour accueillir dignement les malades (2), mais aussi sur la gestion inhumaine des personnels soignants.
Et tout cela face à l’impuissance des organisations syndicales qui sièges dans les conseils d’administration et ne font que constater la fracture, pour certains vocifère sans résultat, alors que d’autres accompagnent cette lente descente aux enfers.
Et voilà qu’une fois de plus, les politiques veulent désengager un peu plus la Sécu des remboursements de soins dentaires (3) alors même que c’est la fameuse « Loi Bachelot de 2009» dans la droite ligne des gouvernements coupables de la mise en place du numérus clausus, qui a volontairement libéralisé les centres de santé dentaire privées, mais aussi l’optique faisant ainsi exploser les profits financiers de ces capitaux privés entrés de plein pieds dans le domaine de la santé pour se gaver à coup de milliards de profit sur le dos d’une Sécu qui paye rubis sur ongles et maintenant qui trinque ? Les patients bien sûr.
Le manque crucial de réponse à la demande de santé publique de la population entraîne la dérive d’une santé marchande et d’une médecine privée non remboursée qui fait entrer la France dans une médecine à deux vitesses.
Pourtant personne ne parle du régime local d’Alsace-Moselle qui se porte à merveille car, si le trou de la Sécurité sociale se creuse politiquement et volontairement tout en déremboursant un maximum, les caisses d’Alsace-Moselle, elles sont au vert depuis plusieurs années.
En effet, en 2017, elles ont enregistré un bénéfice de 10 millions d’euros. Le taux de cotisation est passé de 1,6% à 1,5% depuis 2012. Et tout cela pour un très nettement meilleur remboursement.
Mais de qui ce gouvernement de transfuge avec sa clique droitière au Parlement et au Sénat, mais aussi l’ancienne gauche caviar qui rêve de revenir aux affaires, se moquent-ils ?
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(1) Je tiens ici à remercier les pompiers, le Samu pour la rapidité d’intervention, le professeur responsable du service qui m’a pris en charge, les personnels soignants pour leurs engagements malgré les conditions de travail.
Pour ma part toutes les planètes se sont alignées ce jour-là, cependant 27 heures sur un brancard faute de lits (après prise en charge), il parait que c’est devenu une situation quasi normale dans les hôpitaux français…
(2) Avant prise en charge, 150 patients seraient morts de façon « inattendue » aux urgences en décembre et janvier, faute d’avoir pu être pris en charge suffisamment tôt, Depuis décembre 2022, c’est le troisième patient à mourir dans les urgences du CHU de Grenoble, faute d’une prise en charge adéquate..
(3) La direction de la Sécurité sociale a annoncé ce vendredi 16 juin 2023, qu’à compter du 1ᵉʳ octobre, la prise en charge des soins dentaires par l’Assurance maladie passera de 70 % à 60 %.
Édito de Mai
Au mois de mai, fais ce qu’il te plaît…
Édito d’Avril
Même la nuit, Macron qui gouverne contre le peuple nuit énormément !
On n’en a pas fini avec la retraite…
Quand on ne s’attend à rien, personne n’est surpris du pire.
Les biens nommés n’ont pas déçu, en effet 4 des 9 “sages” ont été nommés par E. Macron, et par R. Ferrand, l’un des grognards de la Macronie, 3 par la droite soit un certain G. Larcher, et les 2 autres par F. Hollande ainsi ils ont accentué le déséquilibre d’un texte injuste et injustifié et ont validé les 64 ans.
Comme Macron qui l’a promulgué dans la foulée au mépris d’une l’intersyndicale désabusée, les si mal nommés ont lancé ce vendredi 14/4 au mouvement social « RIP » de là…
Mais rien ne sera oublié, aucune page ne pourra se tourner dans ces conditions, et personne n’en a fini avec la réforme de la retraite à 64 ans.

Macron avec sa manière de gouverner depuis 2017, a fracturé la France et les français, son attitude méprisante des institutions et notamment du parlement avec une procédure accélérée et un passage en force par 49-3, son refus de dialogue avec les organisations syndicales à fragiliser de manière importante notre démocratie et foulé au pieds le peu de confiance qu’il restait dans cette 5ème république, le peuple ainsi humilié n’oubliera pas, mais surtout il ne pardonnera pas, et les conséquences de ce mandat auront des répercussions dramatiques pour très longtemps…
Ce lundi soir, il est important de prendre l’air pour continuer à s’aérer les poumons, tant l’atmosphère médiatique y est nauséabonde.Mr le Président ont ne peu pas continuellement attiser le feu en y jetant de l’huile, créer le chaos et vouloir faire retomber la colère simplement par des mots, surtout pour entendre… Cause toujours, travail encore plus, baisse la tête pour gagner encore moins, prend une hypothétique retraite rallongée à l’infinie avec une misérable pension, nous préparons l’antichambre de la mort, consomme pour gaver les industriels et la grande distribution, et surtout paye, impôts, TVA, taxe foncière… faut que tu craches, faut que tu raque !
Édito de Mars
Spécial durcissement du mouvement contre la réforme retraite à 64 ans, pour son retrait
Le 7 mars 2023, la France à l’arrêt ?
En tout cas, c’est la volonté d’une intersyndicale à géométrie variable, mais c’est bien les seuls salariés du privé et de la fonction publique qui détiennent la clé de “ce mot d’ordre”.
Les travailleurs, “la main dans le cambouis” sont très nombreux à s’opposer à la violence de cette réforme brutale et ils savent bien pourquoi “Mourir au travail, NON merci”.
Ils travaillent depuis des années, ne comptent pas leurs heures et ont une conscience professionnelle à toutes épreuves, pourtant ils vivent au quotidien la dégradation de leurs conditions de travail, le non remplacement de leurs collègues partis ou licenciés dont ils subissent de plein fouet la charge de travail.
Quand ils reçoivent leur fiche de paye, ils ont bien conscience que le montant de leur salaire est loin d’être à la hauteur de leurs engagements, un salaire qui augmente beaucoup moins vite que l’inflation, laisse un goût amer en fin de mois.
Le travailler plus pour gagner moins les salariés le vivent tous les jours.
Ils cotisent pour la maladie, l’assurance chômages, la retraite… Depuis bientôt plus de 40 ans et les gouvernements bras armés du patronat et de la finance éloignent d’année en année leur départ à la retraite pourtant bien méritée, 41 ans, 42 ans, 43 de cotisations et une retraite à 64 ans, sur les 25 meilleurs années, le comble du mépris pour ceux qui tous les jours se lèvent et tiennent la France à bout de bras.
Quand les salariés concernés ont commencé à cotiser le contrat social était de 37,5 années d’annuité et une retraire à 60 ans, oui mais voilà pas de clause du grand père dans le privé.
De plus au nom de la solidarité, ils travaillent 4 ans gratuit, ils ont payé « la vignette », perdu un jour férié pour « les vieux », ils paient impôts et taxes « plein pot » pour compenser les exonérations de cotisations des entreprises du CAC40, mais aussi les très nombreuses niches fiscales exonérant d’impôts les ultra-riches qui s’en mettent plein les “fouilles « STOP CA SUFFIT ! »
Soi-disant pour que cela ruisselle, tu parles, ils prennent vraiment la classe moyenne laborieuse “ pour des CONS”.
Oui mais voilà, cela fait des années que les gouvernements ultra-libéraux imposent aux salariés, sacrifices sur sacrifices qu’ils acceptent individuellement résignés, sacrifices qui dégradent leurs conditions de vie au travail comme à la cité, amputent leur reste à vivre, libéralisent l’accès aux services publics, l’éducation, à l’autoroute, à l’énergie et à la santé qui coute aujourd’hui « un pognon de digne ».
Alors demain, ce 7 mars décider collectivement ?
Mais c’est surtout, prendre la décision seul de sacrifier le “POUVOIR d’achat” du ménage sans danger immédiat telle la fermeture d’une boite avec licenciement collectif ou là : “on n’a plus rien à perdre”.
Prendre une telle décision dans le privé comme dans le public est devenu depuis des décennies très inhabituel, elle pose la question de la confiance que l’on a dans les organisations syndicales.
Et la question qui tue ! Que vont faire nos collègues et nos voisins directs ? Suis-je prêt à ce sacrifice ? Combien de temps ? Oui mais pas pour rien ?
Autant de questions que l’on se pose au moment du choix personnel !
Depuis le temps de la résignation, il existe dans le privé un sentiment plus ou moins illusoire du “tant pis, je m’en sortirais tout seul”. Et du coup pas de clause du grand-père !
La seule vraie question que doit se poser chacun de nous demain : “Suis-je de ceux qui regardent passer le train des réformes en baissant la tête” ?
Ou bien acceptons nous enfin collectivement de relever la tête avec fierté pour donner à cette société un visage de “RESISTANCE” plus humaine pour nous, nos enfants, nos familles, nos collègues ?
“Être, ou ne pas être. Là est toute la question…”
A partir du 7 mars il faut impérativement stopper cette machine infernale à broyer de l’humain car ils ne s’arrêteront pas en si bon chemin, puisque “le capitalisme n’en a jamais assez”.
Une nouvelle fois paramétrique cette réforme avec toute la brutalité et l’injustice qu’elle procure est les prémices à une réforme systémique soit le retour de la retraite par points tant espéré par la finance et pendant ce temps, la capitalisation fait son bonhomme de chemin.
Alors le 7 mars, le choix d’une implication individuelle
pour mettre la France à l’arrêt est de notre responsabilité collective.
Tous ensemble, le monde du travail devient une force.
De toute les façons, il n’y a pas de victoire sans combat !
Édito de février
Le patronat réclame toujours plus de pression
et de soumission pour le monde du travail.
Le 1er février, la deuxième réforme de l’assurance-chômage entre en vigueur, réduisant de 25 % la période d’indemnisation des nouveaux chômeurs.
Elle fait suite à une très récente réforme qui avait, en moyenne, réduit de 16 % les indemnités des demandeurs et demandeuses d’emploi.
Elle est suivie de très près par une injuste réforme des retraites avec un allongement à 64 ans pour tous, montrant ainsi avec quelle violence le gouvernement s’en prend au monde du travail.
Les salariés très nombreux en manifestation le disent haut et fort, ils sont « déjà casser » par l’intensification du travail, les burn-out, les pressions physiques et morales et ne se voient pas continuer dans ces conditions inhumaines
Deux réformes étroitement liées, amplifiée par la facilitation des licenciements des lois travail pour faire plier les salariés face à l’employeur qui augmente considérablement la charge de travail pour des salaires de plus en plus bas.
Haro sur les seniors, lorsque l’on augmente l’âge légal de départ à la retraite, on contraint les travailleurs âgés à travailler davantage, alors que les employeurs licencient à tour de bras les plus de 50 ans jugés trop payés et pas assez rentables.
Le mépris d’un index senior sans contrainte proposé par un gouvernement au service d’un patronat qui applaudit à deux mains l’ensemble des réformes antisociales, est purement scandaleux.
Demain avec les 64 ans, le résultat est sans appel, le chômage ainsi réduit conduira des salariés licenciés ayant travaillé durant plus de 35 ans au RSA, un comble pour ne pas dire un véritable scandale.
Accentuant ainsi la précarité et la pauvreté des ménages et tout cela avec des futures pensions retraite amputées et réduites.
Dans le même temps Macron le Président des Ultra-riches qu’il arrosent très généreusement test dans 19 départements la contrepartie du RSA “le travail à bon marché”.

Le patronat n’en attendait pas moins d’un gouvernement Macroniste et se frotte les mains pour réembaucher cette armée de travailleurs pauvres et usé pour “peanuts”.
Voilà comment on passe du mépris à la rigidité d’un exécutif « dictatorial » pour faire appliquer des lois anti-sociales non négociables, violentes et injustes contre les travailleurs.
Enfin, Bruno le Maire, « dans ses bottes de droite » comme par hasard refuse de taxer les superprofits et dans le même temps refuse d’augmenter les salaires, mais donne 165 milliards d’aide publiques par an aux entreprises et les exonèrent à hauteur de 65 milliards de cotisation en 2022…
Mais de qui se moque-t-on dans cette Macronie ?
En attendant, c’est 1 400 euros de pension moyenne pour un retraité, 1 900 euros de salaire médian pour un travailleur et une inflation importante à 7,1% sur un an en janvier 2023.
Sur l’alimentaire c’est 13¨%, et après l’augmentation du prix du gaz, l’électricité prend 15% au 1er février, sans compter les pauvres concessionnaires d’autoroutes qui augmente aussi de 4,68% pour gonfler leurs superprofits…
Et la liste est longue pour les fins de mois des ménages.
Alors, jusqu’à quand cette France méprisée laissera couver sa colère sourde, en regardant passer les trains des réformes contre le monde du travail sans « maudire ». Oups sans mots dire.
Édito de Janvier
Faire payer toujours plus les salariés, les ménages,
la classe moyenne voilà le vrai objectif de la Macronie
Depuis plus de 20 ans, les services publics sont sous contrainte budgétaire drastique, mettant ainsi à mal la Sécurité sociale, l’hospitalier, l’éducation, la justice, le transport, l’énergie et cela au nom du sacro saint libéralisme…
Depuis Sarkozy l’objectif est clair : déconstruire systématiquement ce qui a été mis en place par le CNR (1) et les fameux jours heureux, puis des trente glorieuses qui s’en sont suivies pour permettre au secteur privé de récupérer des pans entiers de service publique qui échappait jusqu’à lors à la finance.
La fameuse libéralisation des marchés réclamé par l’Europe
pour enrichir les Ultra-riches, le grand patronat et les actionnaires.
Aujourd’hui le service public est en train de s’effondrer avec des conséquences graves pour la grande majorité de la population, mais rassurons-nous le marché fou de “l’argent Roi” lui, se porte très bien surtout quand les ménages galèrent.
C’est ce que Macron appelle le ruissellement, le partage des richesses crées à l’inverse du CNR, au lieu de partager de manière équitable le gâteau ; 80% est capté par les grandes fortunes et les 20% qui restent, sont distribués de façons inéquitables selon les catégories sociaux professionnelles.
Conséquence, tous se payent au prix fort pour les salariés et leurs familles déjà durement touché par toutes les Lois anti sociale successives avec des salaires bien trop bas, « un bras » pour se soigner, se loger, se chauffer, pour se nourrir, pour se déplacer…
Mais pourtant tout cela était écrit et assumé par la droite, la gauche caviar et la Macronie, privatisation des transports, des autoroutes, de l’énergie… Qui de fait font exploser les prix et s’envoler les bénéfices
Exonération de cotisations par milliards, pour assécher le financement de la Sécurité sociale et de fait, remettre en cause le statut de l’hôpital public, mise en place de la T2A et du numerus clausus, fermeture d’hôpitaux et de lits, mais aussi d’usines de médicaments créant ainsi volontairement la pénurie pour obliger la population à moins se soigner.
Ils sont responsables mais pas coupables de la lente « tiers mondialisation » de la France qui entraîne dans son sillon bon nombre de familles dans la précarité et la pauvreté.
Macron fracture la France et les Français (2) pour rassurer la finance et les actionnaires et promet aux investisseurs étrangers de rapides profits pour des coûts très faibles.
Réforme du travail, plafonnement des indemnités prud’homales, facilitation des licenciements non justifiés et des plus de 55 ans, paupérisation des salaires, réduction des indemnisations d’assurance chômage et maintenant la réforme des retraites.
Tout cela à un seul objectif réduire de manière importante la socialisation de la richesse produite initier par le CNR pour faire payer les ménages et surtout les classes moyennes et permettre ainsi aux Ultra-riches d’engranger des profits records et ainsi d’accumuler sans vergogne du capital.
Car c’est bien d’accumulation dont il s’agit, « le Capitalisme n’en n’a jamais assez », toujours plus au détriment du plus grand nombre, c’est le seul moyen de véritablement s’enrichir vite et de manière importante, créant ainsi des inégalités croissantes et aujourd’hui insupportable (3).
Le Président des Ultra-riches assume de fracturer la France et les français, notamment sur la question des retraites ou il suffit simplement d’augmenter très légèrement les cotisations soit de 0,44 point.
Impensable pour des Présidents aux services de la finance et de tous leurs conseillers sur-médiatisés à la botte du pouvoir.
Voilà pourquoi en 30 ans de réformes (4) ils n’ont joués que sur deux paramètres : augmenter la durée de cotisation et l’âge de départ à la retraite, tous ,ont refusés de régler la question du financement par le paramètre : augmenter la cotisation.
Il est impératif d’arrêter d’appauvrir les pensions des retraités (5) décidé par la Droite libérale depuis les années 70 pour diminuer de manière importante la part du PIB, attribuée aux futurs retraités, donc à nous tous demain.
Enfin il faut augmenter les salaires, 5% d’augmentation c’est 18 milliards pour les retraites et la Santé.
Entre lassitude et colère, demain dans la rue en manifestation il nous faut ensemble revendiquer :
– La retraite à 60 ans (6)
– Le rétablissement des 10 meilleurs années
– Une pension de 75% du salaire brut.
Mais aussi interdire les licenciements après 55 ans, préretraite progressive à 57 ans avec cotisations retraites à taux plein, et possibilité pour ceux qui le souhaite de travailler au-delà de l’âge légal sans pénaliser les jeunes générations sur le marché de l’emploi.
Parce qu’augmenter les salaires et les pensions, c’est bon pour la consommation, les carnets de commandes des entreprises, contre les fins de mois difficiles, pour le financement de la santé, des services publics et de la retraite. CQFD
Mesdames et messieurs de la Macronie, les salariés et les retraités ne placent pas leurs argents dans les paradis fiscaux contrairement à ceux que vous engraissez de manière indécente ! Eux, en consommant, font marcher l’économie française.
Nos vies valent mieux que leurs profits !
(1) Dans un article de Challenges le 4 octobre 2007, Denis Kessler : en parlant des réformes Sarkozy “A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !“
(2) Enquête Elabe sur l’état d’esprit des français en ce début d’année ; Lassitude 52% + 7 points ; Colère 42% + 11 points et en bas du tableau ; Confiance 21% – 8 points.
(3) Alors que 1% des Américains accaparent 93% de l’augmentation des revenus, la part du profit des entreprises dans le PIB n’a jamais été aussi haute et celle des salaires n’a jamais été aussi basse.
Le milliardaire américain Warren Buffett a déclaré il y a quelques années, non sans humour, qu’il existait “bel et bien une guerre des classes mais c’est ma classe, la classe des riches qui fait la guerre et c’est nous qui gagnons”.
(4) Réforme Balladur de 1993 ; Juppé de 1995 ; Fillon de 2003 ; Woerth en 2010 qui repousse l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans ainsi que l’âge de départ à taux plein reculé à 67 ans et enfin la réforme Touraine en 2012 ou la durée de cotisation est relevée d’un trimestre tous les trois ans de 2020 à 2035 pour atteindre 172 trimestres (43 ans) pour les générations 1973 et suivantes.
(5) La pension moyenne de droit direct (y compris l’éventuelle majoration pour trois enfants ou plus) tous régimes confondus s’établit à 1 400 euros nets par mois parmi les retraités résidant en France (source Dares 2022).
(6) L’espérance de vie en bonne santé est, en 2019, de : 63,7 ans pour les hommes et 64,6 ans pour les femmes et en 2020, l’âge conjoncturel moyen de départ à la retraite est de 62,6 ans pour les femmes et de 62,0 ans pour les hommes.
Édito : Bonne année 2023
Virage Humain vous présente ses meilleurs vœux pour cette année 2023.
Une année 2022 qui a vu son lot de mauvaises nouvelles contre le monde du travail, et les ménages notamment avec une inflation à 6,2% sur une année alors que les salaires n’ont augmenté qu’en moyennes de 2,5%, une crise énergétique qui fait suite à une guerre Russo-Américaine déplacée aux portes de l’Europe et une réforme visant à la modulation de l’assurance chômage.
Au soir des vœux d’un Président aux services des ultra-riches, face à ceux qui se lèvent tous les matins et produisent tous les jours la richesse d’on notre pays a tant besoin, je souhaite que cesse toutes les guerres impérialistes et capitalistes a la botte de la finance contre les peuples qui souffrent et meurt.
Je vous souhaite dans ce contexte de dégradation assumée par nos gouvernants de la Sécurité sociale, des services publics, beaucoup de santé pour manifester en pleine forme contre une future réforme des retraites « antichambre de la mort ».
Car ce début d’année 2023 s’annonce encore compliqué pour le monde du travail, puisqu’il devrait débuter suite à l’annonce d’E. Borne, le 10 janvier prochain de la plus injuste des réformes, par une lutte qui se devra historique contre la réforme des retraites.
La défense de l’ensemble de nos droits et garanties collectifs, qui s’inscrivent dans les luttes auprès des personnels de la Sécurité sociale pour gagner de meilleures conditions de travail, des emplois, le point à 10 euros et l’augmentation chaque année de la valeur du point dans la perspective d’une future négociation de la classification avec une enveloppe conséquente.
On peut ne pas être 100% d’accord, mais ensemble on sera toujours à 100% aux côtés de ceux qui luttes contre l’injustice et pour une société plus juste et plus humaine !