Le 6 août 1945, à 8h16, les États-Unis lâche une bombe atomique nommée “Little Boy” (à base d’uranium), larguée 43 secondes plus tôt du bombardier B-29 Enola Gay à 9 500 m d’altitude, et explose sur Hiroshima. D’une puissance de 15 kt, elle anéantit la ville sur une zone de 12 km² en une fraction de seconde.
Deux jours plus tard, soit le 9 août 1945, les américains procèdent à une nouvelle attaque sur Nagasaki, avec la bombe au plutonium “Fat Man“, depuis le B-29 Bockscar.
A 10h58, la ville subit une déflagration d’une puissance de 20 kt.
On estime que ces deux bombardements atomiques ont coûté la vie entre 90 000 à 140 000 civils pour Hiroshima et de 60 000 à 80 000 habitants pour Nagasaki, ces chiffres ne tenant pas compte des morts liés aux effets à long terme de l’irradiation.
Hiroshima et Nagasaki, deux villes moyennes ou aucune activité militaire n’existaient, on été anéanties par deux bombes atomiques.
Servir de test grandeur réelle et montrer la puissance des États-Unis et de ses alliés face à l’URSS étaient les motivations principales de ces deux crimes de guerre. Des familles japonaises souffrent encore des conséquences de ces bombardements.
Alors que depuis 1945, des voix de plus de plus nombreuses s’élèvent contre ces armes, la Russie, par l’intermédiaire du Président Poutine, à a sont tour brandi la menace nucléaire à de multiples reprises, pour faire plier l’Ukraine et terroriser leurs soutiens à travers le monde.
Ces menaces, ces risques, qui pèsent sur notre planète entière doivent disparaitre à tout jamais. Aussi, la ratification du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires -TIAN 1 – est urgente.