La journée internationale pour le droit des femmes est l’affaire de tous, elle fait suite à une mobilisation massive et imposante le 7 mars 2023, et à la poursuite du mouvement par la reconduction pour obtenir le retrait d’une réforme injuste des retraites.

La victoire dépend de chacune et chacun d’entre nous
L’objectif, c’est que nous soyons le plus nombreux à faire grève par la reconduction du mouvement.
Montrons que sans les travailleurs, le pays ne peut pas tourner, car c’est notre travail qui crée des richesses.
A ceux qui, par leurs lois scélérates “procédure d’urgence, 49-3, Deal politique”(1) mettent la France à genoux, je leurs dis : “ceux qui luttes et résistent sont la fierté d’un pays debout”, mais avant d’invectiver ceux qui relève la tête, Messieurs les gouvernants faudrait déjà que la France puisse se relever des vos attaques constantes contre le monde du travail.
Parque ce que là, c’est la loi des 3 petits singes (j’ai rien vu, rien entendu, rien dis) cumulé à la politique de l’autruche du jusqu’au boutisme libérale d’un monde qui accentue les inégalités et l’injustice sociale .
Des services publics qui reculent partout sur le territoire, des fonctionnaires maltraités et déconsidérés occupés à faire tourner une machine à broyer de l’humain sans rendre plus aucun service de qualité.
Dans les entreprises privé contrôlée par le capitalisme a la recherche de toujours plus de productivité, l’organisation de travail considère les femmes et les hommes comme une propriété ou une ressource a moindre coût qu’elle peut utiliser à ses fins et aujourd’hui sans fin, associé à la culture du chiffre dans tous nos métiers qui entraîne inévitablement une déshumanisation organisationnelle.
Aujourd’hui, les femmes ont une pension de droit direct inférieure de 40 % à celle des hommes (-60 % pour les femmes cadres ) et elles sont plus nombreuses à partir à 67 ans.
Gagner l’égalité salariale c’est n’est que justice sociale
D’après l’INSEE, les femmes gagnent en moyenne 28 % de moins que les hommes. une étude de la (CNAV) démontre qu’à terme, l’égalité salariale permettrait d’augmenter de 20 % les pensions des femmes tout en dégageant près de 6 milliards de ressources supplémentaires. Et pour cela il faudrait du courage politique :
- Sanctionner les entreprises qui discriminent et modifier en profondeur l’index égalité salariale
- Revaloriser les métiers féminisés, qui, à qualifications équivalentes, sont moins bien payées que les métiers masculinisés.
- Mettre fin au plafond de mère et aux discriminations de carrière qui pénalisent les femmes en intégrant dans les bilans sociaux un indicateur de suivi obligatoire des déroulements de carrière.
- Mettre en place un service public d’accueil de la petite enfance et de prise en charge des personnes dépendantes pour socialiser les tâches domestiques.
- Réduire le temps de travail et mettre fin au présentéisme pour permettre à toutes et tous d’exercer des responsabilités professionnelles tout en ayant une vie de famille.
Dans un communiqué commun, les organisations syndicales interprofessionnelles et de jeunesse appellent les travailleuses et travailleurs à se saisir du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour dénoncer partout l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes
(1) Mépris du peuple opposé à cette loi, mépris du monde du travail qui manifeste en nombre depuis janvier et mépris des institutions après le 49-3, voila le 47-1 pour réduire les débats à 20 jours à l’assemblé nationale et plus fort encore l’article 38 au Sénat utilisé pour la première fois é depuis sa révision en 2015.