Une réforme brutale, violente et injuste (1).
Travailler plus pour gagner moins
Pour nous c’est non !
De très belles et impressionnantes manifestations partout sur le territoire en ce “jeudi noir de monde”, pour nous tous “64 ans, c’est NON” et nous étions 2 millions (1,2 selon la police) à le dire en France dont 400.000 à Paris soit un chiffre bien supérieur à celui de 2019 mais aussi 300 000 en Auvergne Rhône-Alpes…
60 000 à Bordeaux, 50 000 à Toulouse, St Étienne et à Lille , 40 000 à Nantes, 38 000 à Lyon, 35 000 à Grenoble, 30 000 à Valence, 17 000 à Montpellier et Nîmes, plus de 12 000 à Alès…
Un premier round réussi pour les organisations syndicales !!! Et maintenant quelle stratégie pour gagner le retrait du projet ? Personne ne s’attend à ce que le gouvernement lâche facilement.
Pour rappel : La veille de la 8ème et dernière manif en 1995 A. Juppé avait dit “tenir bon et être droit dans ses bottes” avant d’enfin céder à la pression de la rue, une autre époque.
Réponse : le 31 janvier 2033, je ne savais pas que l’article 47-1 voulait dire 10 ans de débat parlementaire… Lol
Y a une chance que plusieurs générations soit à la retraite d’ici là… Mdr.
Continuez à faire signer la pétition ICI…

Emmanuel Macron a décidé de passer en force sa réforme des retraites contre l’avis de l’ensemble des organisations syndicales et d’une large majorité de Françaises.
L’argent magique distribué au patronat durant le “quoi qu’il en coûte” de macron a couté 630 milliards lors du 1er mandat et fait exploser le déficit public, alors les travailleurs et les ménages doivent payer immédiatement et avec une réelle violence la facture pour rassurer Bruxelles, la finance et les actionnaires.
Alors que notre pays n’a jamais été aussi riche,
mettons à l’ordre du jour la retraite à 60 ans avec 75 % du dernier salaire !
Sommaire
Les travailleurs, cocus de la Droite libérale et de la Macronie
Rupture du contrat sociale et pas de clause “du grand père” pour les salariés du privé qui ont commencés à travailler à 20 ans, en 10 ans c’est 43 ans de cotisations et 4 ans de travail supplémentaire gratuit et des pensions de misères…
Tous cocus et méprisés ! Les travailleurs qui finance depuis des décennies le train de vie des politiques et de l’État et cotises “plein bu”, asphyxiés par l’impôt pour engraisser les “Ultra-riches”, la finance et les “super-profits”.
Les “vaches à lait” de la droite libérale, de la gauche caviar et de la Macronie
Mais croyez le ou non il y a aussi les “dindons de la farce” de cette réforme… Les générations 1962 à 1969 (1), ils viennent de remporter le super loto de “Roi des cons de la Macronie”.
Dans le détail….
Toutes et tous pénalisés
Avec la réforme du gouvernement, l’ensemble des salariés va devoir travailler plus longtemps :
– l’âge d’ouverture des droits sera augmenté de quatre mois chaque année à partir de la génération 1961.
Il ne sera plus possible de partir avant 64 ans pour celles et ceux nés après 1968 ;
– il faudra un trimestre de cotisation de plus chaque année pour avoir une carrière complète.
Les 43 annuités de cotisation s’appliqueront dès la génération 1963 ;
– les départs anticipés pour pénibilité, carrières longues ou régimes spéciaux seront reportés d’au moins deux ans.
Travailler plus pour gagner moins
Cette réforme va encore faire chuter le niveau des pensions. Seuls 35 % des 60-65 ans sont encore en emploi.
Avec la réforme, encore plus de salariés seront contraints de partir avec une carrière incomplète et après des années de précarité, notamment les femmes.
La réforme va donc encore accentuer les inégalités entre les femmes et les hommes !
1 200 euros pour les petites pensions, une avancée, vraiment ?
La revalorisation du minimum retraite à 85 % du Smic (1 200 euros) est prévue par la loi depuis 2003 !
Le gouvernement met donc enfin en œuvre une mesure déjà prévue, en oubliant de préciser que ce sera conditionné au fait d’avoir une carrière complète, sachant que le nombre d’annuités de cotisations va augmenter.
Pour les 80 % des retraités qui ont une pension de moins de 1 000 euros sans avoir de carrière complète, majoritairement des femmes, cette mesure ne changera rien !
Pénibilité et régime spéciaux stop à la désintox !
Depuis la mise en place du compte individuel de pénibilité, seuls 11 000 salariés partent en départ anticipé chaque année alors que la pénibilité concerne 40 % des emplois. Pourquoi ?
Parce qu’il manque 4 critères de pénibilité (charges lourdes…) et que les seuils d’exposition sont trop élevés.
Les régimes spéciaux ont été mis en place pour compenser la pénibilité et les contraintes de certains métiers.
Plutôt que d’aligner les droits des salariés vers le bas en supprimant les régimes spéciaux, il faut au contraire que l’ensemble des salariés exposés à de la pénibilité puissent partir plus tôt !
Le gouvernement refuse de débattre des propositions de financement des organisations syndicale
Le gouvernement impose cette réforme violente et injuste pour résoudre un déficit qui s’élèverait à 12 milliards d’euros à horizon 2032…
Pourtant, plusieurs leviers pourraient être actionnés pour financer la retraite à 60 ans et notamment :
• mobiliser les 157 milliards d’euros annuels d’aides publiques aux entreprises ;
• mettre à contributions les dividendes et les revenus financiers des entreprises.
Pour rappel, en 2022, les actionnaires des entreprises du CAC 40 ont touché 80 milliards, un sommet jamais atteint !
• élargir l’assiette des cotisations et y intégrer les primes des fonctionnaires et l’intéressement et la participation ;
• mettre fin aux 28 % d’écart de salaire entre les femmes et les hommes, ce qui rapporterait 6 milliards par ans dans les caisses ;
• augmenter les cotisations d’un point, ce qui rapporterait près de 15 milliards d’euros.
Trop c’est trop !
Il s’agit de la 8e réforme pour faire baisser nos droits à retraites depuis 1993.
Résultat : pour la première fois depuis 1945, la pauvreté augmente chez les retraités et, avec la réforme, cette situation se dégraderait considérablement d’ici à 2050.
Dans le même temps, les dividendes explosent et les grandes entreprises payent toujours moins d’impôts et de cotisations sociales.
Augmenter les salaires, pas l’âge de la retraite !
Augmenter les salaires, c’est davantage de cotisations sociales pour financer les retraites, c’est aussi se garantir de meilleurs droits à retraites.
Pourtant, alors que l’inflation atteint des records, gouvernement et patronat refusent d’augmenter les salaires et consentent, au mieux, à des primes ponctuelles qui ne comptent pas pour le calcul de la retraite.
Pour garantir la juste rémunération de notre travail et de nos qualifications, exigeons :
• l’indexation des salaires sur les prix et le rétablissement de l’échelle mobile des salaires ;
• l’augmentation du Smic à 2 000 euros brut.
L’ensemble des organisations syndicales
appellent à se mobiliser pour le retrait de cette réforme violente et injuste.
Partout, sur les lieux de travail, organisons des assemblées générales
pour débattre et organiser la mobilisation.
Rendez-vous pour la première journée d’action, de grève et de manifestation le 19 janvier !
(1) La brutalité de cette réforme vient du fait que Macron veux concentrer 18 milliards d’économies sur les 3/4 millions de travailleurs née entre 1962 et 1969, du jamais vu dans l’histoire de la violence sociale.
Macron fait le pari de laisser à ces alliés de droite de taper au prochain quinquennat sur les générations d’après 1970 pour une prochaine réforme des retraites à 65/67 ans (E. Philippe dans les colonnes du Parisien “c’est clair : pour lui, il faudrait reculer l’âge de départ à la retraite à 67 ans”).