Sommaire
Fin d’année 2022

Je vous souhaite de très joyeuses fêtes
de fin d’année en famille et vous donne
rendez-vous en 2023.
Car la“Macronie” protectrice des ultra-riches et des actionnaires, n’en a jamais assez d’assener des mauvais coûts au monde du travail et s’obstine dans sa volonté dogmatique a vouloir allongé l’âge légale de départ en retraite de ceux qui triment déjà tous les jours à créer la richesse de notre pays.
Au contraire il faudrait plus de justice sociale et une redistribution plus équitable des richesses, quand le patrimoine des ultra-riches français à bondi en 10 ans de 439%, la précarité n’a de cesse de gagner du terrain.
Merci qui ?
Lolo
Lol
Édito de Décembre
Face à la grogne sociale et au sentiment d’injustice,
le mépris est une très mauvaise réponse.
Le gouvernement Marconiste à sorti l’artillerie lourde en utilisant pour la dixième fois “le 49-3” pour faire passer les projets de loi de finances ou de financement de la Sécurité sociale.
Et tout cela dans un contexte d’Inflation galopante, de services publics au bord de la rupture, des coupures d’électricité, de suspicion de récession mondiale et de déflation en zone euro.
Bref, jamais Macron, le Président des ultra-riches continuellement en guerre depuis son 1er mandat, n’aura autant joué sur la “peur du lendemain” pour faire passer ses Lois antisociales, alors que son « quoi qu’il en coûte » aura permis aux grandes fortunes de s’enrichir comme jamais sur le dos des ménages.
E. Macron se « Borne » à faire voter une attaque sans précédent contre le monde du travail pourtant déjà terriblement touché par la Loi travail de début de mandat, bascule des cotisations et augmentation de la CSG, réforme de l’assurance chômage, augmentation de la taxe foncière, paupérisation des salaires et des pensions aujourd’hui très insuffisants pour vivre décemment et dignement.
Tous cela face à une fiscalité très favorable pour les Ultra-riches avec la fin de l’ISF (impôt sur la fortune) et la “Flat tax” tel que le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % sur les dividendes, dividendes qui comme par hasard ont explosés.
Ensuite, la droite parlementaire veut faire son baroude d’honneur et sert sur un plateau d’argent au Président impatient la casse de la retraite par répartition, commencée depuis des décennies par ceux-là même que les français ont sanctionnés aux dernières élections.
Si aujourd’hui les salariés travail plus, plus longtemps, dans des conditions précaires avec des salaires “de merde”, ils le doivent à une politique libérale complètement décomplexé mener par les mêmes qui aujourd’hui veulent soi-disant nous sauver en nous enfonçant encore un peu plus la tête sous l’eau alors que tous les jours des centaines de salariés se noie.
Mais quel mépris pour les ménages qui basculent de plus en plus dans la précarité, la droite et la Macronie casse sans vergogne le système de solidarité jugé trop coûteux pour enrichir les “grandes familles” comme avant-guerre et dégaine pour les autres des « chèques » charitables pour qu’ils mangent, se transportent, se logent et se chauffent payé par les classes moyennes surtaxées…
C’est évident, « ils » vous savez ceux qui nous gouvernent (1) et qui possèdent plusieurs millions en assurance vie, des biens immobiliers à 7 chiffres, des actions et stock-options, j’en passe et des meilleurs et qui bien sûr veulent le meilleurs pour les « sans dents ».
Il est grand temps que les salariés du secteur privé dans le collimateur du gouvernement réagissent et se mobilisent pour faire échec à la énième réforme des retraites et aux velléités d’un gouvernement qui voudrait les voir encore plus asservies au capital qu’ils ne le sont déjà.
Accepter sans broncher, que le gouvernement face des économies sur le dos de ceux qui créent la richesse de notre pays pour enrichir toujours plus le capital, tout en imposant la rigueur aux citoyens, alors même que ceux qui se gavent et pillent les caisses de l’État sont sanctuarisés, est aujourd’hui plus qu’hier criminel.
Criminel, car des milliers de gens ont recours à l’aide alimentaire, des milliers de ménages tombent dans la pauvreté et certain pris à la gorge des financiers ou ne supportant plus l’humiliation et l’injustice de notre système vont même jusqu’au suicide ou pire encore et tous cela dans l’indifférence générale.
La droite libérale et la gauche caviar, après des années de partage du pouvoir ont trouvé leur salut politique dans la Macronie, afin de continuer à appliquer les mêmes recettes destructrices pour des millions de salariés et leurs familles.
Ils sont redoutable ces “col blanc”, responsables mais jamais coupables, Ils n’ont qu’un seul objectif se maintenir au pouvoir et durer au service du peuple “bien sûr”.
Pourtant très éloignés de la détresse et de la misère sociale que procure leurs lois antisociales, qui mit bout à bout, cassent nos services publics, notre système de santé et de protection sociale au nom d’un capitalisme dur et implacable qui n’a jamais assez d’accumulation et de profits.
Vous savez ce capitalisme qui oblige à être continuellement dans “le Top ten”, en compétitions permanente, toujours le meilleur, toujours quelque chose à prouver… Gérer le stress et les injonctions contradictoires, baisser la tête, “faire contre mauvaise fortune bonne grâce” sans mots dire et malheurs aux plus fragiles qui sont très vite dans le collimateur et trop souvent exclus et laissés pour compte sur le bord du chemin.
Stop, ça suffit ! La réforme antisociale des retraites visant à allonger les carrières et diminuer les pensions afin qu’elle reste pour la majorité des salariés du privé à moins de 1.400 euros par mois, c’est NON.
Stop, ça suffit ! Ne nous dites plus que c’est pour notre bien, alors que c’est simplement pour faire des milliards d’économies sur notre dos pour faire gonfler les profits du secteur privé, tout en cassant nos services publics, notre Sécu, nous maltraitants au travail (toujours plus de pression pour moins de salaire), et en licenciant grâce au barème Macron les quinquas pour pas cher (soi-disant trop payé… Tu parles), pour les envoyer au chômage sans indemnités.
Stop, ça suffit ! Précarité quand tu nous tiens…
Il est grand temps d’arrêter de négocier la longueur des chaînes.
(1) Patrimoine des ministres publié
Édito de Novembre
De l’hypocrisie au mépris…
L’inflation bas son plein, à 6,2% en octobre 2022 sur un an, due à l’accélération des prix de l’énergie, de l’alimentation et des produits manufacturés, elle fragilise encore un peu plus les fins de mois des ménages dont les salaires n’ont augmentés que de 2,5% en moyenne en 2022…
Faite les comptes Mrs les ministres, députés et Sénateurs ! Plus préoccupés à créer une coalitions avec la droite pour casser les retraites, les pensions et l’assurance chômage pour faire des économies sur le dos de travailleurs pendant que les patrons “licencieurs des plus 50 ans” engrangent des profits records !
Et du coup le ministre de l’économie, très généreux avec les ultra-riches, refuse d’indexer les salaires sur l’inflation, manquerais plus que les salariés mangent à leur faim, ils proposent plutôt des aides sporadiques en milliers d’euros, chèque énergie, aide pour le chauffage au fioul, au bois…
Pendant ce temps imperturbable “La dame de fer 2” E. Borne déclenche le 49-3 à longueur de séances parlementaires pour faire adopter les budgets des finances et de Sécurité sociale, budgets de rigueur (1) bien sûr pour la Sécu, l’État et les communes, “normal” quand ont sait combien coûte à la communauté les aides aux entreprises, patronat et actionnaires qui se compte en milliards d’euros.
Monsieur le président…
Halte à la charité et à l’aumône, Oui à la justice sociale.
– Les salariés revendiquent des salaires décents indexés sur l’inflation à la hauteur de leurs engagement quotidien qui leur permettent de vivre dignement de leur travail.
– Les salariés par solidarité demandent un travail pour tous, car ils ont des enfants, de la famille et des collègues, à qui ils souhaitent comme pour eux, une bonne formation, un travail dans de bonne condition et partir à la retraite à 60 ans.
– Les salariés sollicite du temps soit la semaine de 32h sur 4 jours, pour pouvoir grâce à leurs salaires et sans être obligé de faire des choix (2), avoir des activités en dehors du travail, culture, loisirs, sport, voyage et partir en vacances.
– Les salariés doivent pouvoir se soigner dignement sans attendre 6 mois ou an pour des RDV médicaux, tout comme l’accès à un logement décent, à l’éducation gratuite l’accès aux soins pour tous est légitime et c’est pourquoi ils revendiquent le 100% Sécu.
Vache à lait, le contribuable qui travail et ce lève tous les matins fait les frais de toutes cette “chienlit organisée” dans les services publics pour justifier les profits juteux octroyés aux entreprises privés grâce aux partenariats « public/privé ».
A grosse maille, le contribuable paye une fortune des services dont il n’a pas accès par “manque de temps et d’accessibilité” pour engraisser le privé avec des contrats renouvelés qu’ils se partagent entre actionnaires des différentes entreprises qui répondent aux marchés publics.
Pourtant depuis des décennies le constat est sans appel, cela ne permet pas et de loin de rendre un service public de qualité, mais ceux qui nous gouvernent s’en fiche tant que le privé “sans met plein les poches”.
Enfin B. Le Maire, pour permettre aux communes financièrement asphyxiées de pouvoir augmenter de manière importante les taxes foncières, refuse de plafonner la revalorisation des valeurs locatives qui servent au calcul de la taxe foncière favorisant ainsi une hausse possible de 6 à 7 % en 2023.
Il est urgent de plafonner les loyers car un bon nombre de ménages ne peuvent plus payer leurs charges locatives, pire squatter et ne pas payer son loyer pour certain est devenu un sport national, toléré et impuni, quelle hypocrisie de la part d’un gouvernement et d’une justice qui fait la politique de l’autruche.
Alors Messieurs du gouvernement stop à la charité à deux sous, à l’hypocrisie
au mépris de ceux qui créent tous les jours la richesse de notre pays (les salariés)…
Nous sommes de plus en plus nombreux à revendiquer, le 100% Sécu, les 32 heures sur 4 jours, un salaire minimum à 2000 euros, des grilles de classification qui augmentent suivant l’inflation, une retraite à 60 ans avec une pension à 75% du salaire brut sur les 10 meilleurs années.
Une production nationale, pour plus d’autonomie et réduire ainsi le déficit commercial de manière à créer la richesse dont notre pays a besoin dans de bonnes conditions de travail avec une Sécurité sociale du XXIè siècle, un service public aux services des citoyens, l’accès aux logements, à la justice, à l’éducation, à la santé pour tous.
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(1) Pas pour tout le monde + 3 milliards en 2023 pour le budget de la défense
(2) Selon un sondage Elabe : Pour des raisons financières, 51 % des Français disent éviter le shopping et les sorties et près de la moitié (48 %) reconnaissent renoncer à partir en vacances ou en week-end.
Mais les dépenses dites essentielles sont aussi concernées. Plus d’un tiers renonce ainsi à acheter certain produit alimentaire (39 %) et à chauffer convenablement leur domicile (37 %).
Édito d’Octobre
Vive la rentrée parlementaire avec son lot de texte anti-social, ainsi la Macronie aidée par une Droite privée du pouvoir suprême depuis deux mandats, vont pouvoir s’en donner a cœur joie pour asséner les mauvais coups supplémentaires au monde salarial (adoption en 1ère lecture de la modulation assurance chômage, alors même que seul un tiers des chômeurs inscrits à Pôle emploi sont indemnisés, réforme des retraite alors que le déficit c’est d’abord un problème de recettes a cause des Éxo de cotisations…).
Un seul objectif faire toujours plus d’économies sur le dos des “sans dents” au bénéfice des Ultra-riches.
Stoppé par le Covid, ils trépignaient d’impatience de pouvoir enfin faire passer leurs Lois scélérates pour faire plier ces “Nantis de salariés”.
Il faut bien faire payer aux travailleurs l’argent versé à flot aux entreprises depuis la pandémie (le quoi qu’il en coûte, c’est 600 milliards à la fin du quinquennat Macron avec un PIB à 2 500,9 Mds en 2021), comme en 2008 sous Sarkozy avec la crise des subprimes (Un quinquennat à 630 milliards d’euros, faisant passant le PIB de 1 150 à 1 780 Mds d’€) pour sauver les banque.
Tous deux ont creusé de manière importante la dette publique (113% de PIB en 2021).
D’un coté les chefs d’entreprises qui demandent toujours plus d’aides de l’État, assistés aux quotidiens ils voient ainsi leurs profits exploser (73 Mds d’euros de profits pour les entreprises du CAC 40 au premier semestre 2022) versant des dividendes indécents (230,2 Mds versés en 2021) et de l’autre des salariés qui doivent travailler toujours plus et plus longtemps pour gagner toujours moins (25 millions de salariés, pour un salaire net médian de 2005 euros).
Quand aux futurs retraités suite aux différentes réformes imposée par la droite, entre 2022 et 2030, ce sera une pension moyenne inférieure à 1.400€.
Et pourtant droit dans ses bottes, Bruno Le Maire annonce que l’amendement de la taxe sur les “Super-dividendes” ne sera pas retenu alors même que les dividendes versés en 2021 représentent la moitié du budget de l’État.
État qui doit faire des coupes sombres dans les services publics, rigueur oblige…
Tu parles, la Macronie prend vraiment les français pour “des cons”, elle préfère, et de loin taper sur les salariés plutôt que sur les “Super amis” qui ont financés la 1ère campagne présidentielle, et qui de fait attendent un “Retour sur investissement”.
Quand l’état verse aux Ultra-riches ont parle en Milliard d’euros, alors que pour les salariés, les pensionnés ou chômeurs eux ce sont seulement en centaine d’euro, et c’est sur eux que l’on tapent à longueur d’antenne et Lois après Lois.
Pour l’exemple alors que la fraude sociale est estimé difficilement à 4,5 milliards et celle des recettes fiscales à 80 Milliards d’euros, et que la fraude des particuliers ne représentent qu’une très infimes parties.
Devinez qui le gouvernement et la droite pointent du doigt notamment dans le PLFFS 2023 pour faire des économies, pendant que certain centre dentaire et ophtalmologique peu scrupuleux depuis la Loi Bachelot 2009, utilise la Sécu comme “vache à lait”, normal la Droite au pouvoir a créé la pénurie avec son fameux “numerus clausus“.
Gestionnaire ou fossoyeur de la Sécu ?
Le Président des Ultra-riches est en guerre permanente depuis son accession au pouvoir, pourtant celle qu’il mène avec la plus grande ardeur, c’est toutes ces Lois dogmatiques libérales et anti-sociales contre les salariés aux profits du patronat, des actionnaires et de la finance.
Pourtant l’ennemie c’est, la pauvreté, les bas salaires, les licenciements, la souffrance au travail…
Édito de septembre (2)
Fière du succès de cette initiative…
A l’origine de cette action décisive pour la feuille de paye dès septembre au sein du collectif et lors de l’intersyndicale d’octobre 2021.
Une réunion paritaire nationale sur les salaires qui à débutée en décembre 2021 se termine en septembre 2022 pour un clap de fin avec une augmentation de 3,5% de la valeur du point au 1er octobre 2022.
Le point était de 7,20738 € en mai 2010, il a augmenté au 1er mai 2017 de 0,5%
portant ainsi le point à 7,24342 €.
Suite à la proposition de l’employeur le point est majorée de 3,5 %
au 1er octobre 2022, pour s’établir aujourd’hui à 7,49694 €.
Cela fait suite à l’augmentation du point d’indice dans la fonction publique débloquée au 1er juillet 2022 majorée de 3,5%.
A la Sécu, c’est bien l’action des salariés et la détermination d’une intersyndicale unitaire du début à la fin pour demander une augmentation générale de la valeur du point dès cette année qui a permis de débloqué une situation inacceptable.
“Pour rappel en 2017 le point d’indice dans la fonction publique avait augmenté de 1,20% et seulement de 0.5% à la sécu.”
Bravo, pour cette “non victoire” qui ce doit d’être déterminante pour la suite des événements, à condition que la valeur du point augmente chaque année, sans attendre à nouveau 5 ans.
Malgré une inflation en septembre à 5,6% (la hausse des prix sur douze mois s’élève à 6,2%) et une réel nécessité d’obtenir le point à 10 € afin de mettre le 1er niveau de la classification au niveau du SMIC, perso je signe.
Et demain qui acceptera encore 0% ?
Avec votre coefficient développé, calculé avec le tableau VH votre salaire et l’augmentation mensuelle
Édito de septembre (1)
Ménages : de l’inflation à l’extorsion…
Hier encore personne ne savait que toute l’économie mondiale reposait sur un seul pays “l’Ukraine”, qui savait que la France et le reste du monde était si dépendant des Balkans ?
Notre déficit de la balance commerciale aurait dû nous mettre la puce a l’oreille…
En tous cas nombreux sont ceux qui au nom de l’inflation se gaves sur le dos des ménages qui voit leurs budgets exploser alors même que les salaires reste dogmatiquement très insuffisants face à l’inflation.
Ce dogme ultra libéral, nous précipite à toute vitesse au bord du gouffre.
Le gouvernement, conscient que la situation est explosive, fait la politique de la terre brulée et à coup de milliards abreuve le capital et la finance avant que cela nous explose à la figure.
L’important c’est de faire passer aux forceps les prochaines réformes anti-sociales (Ass Chômage, retraite…).
Le quoi qu’il en coûte c’est pour les salariés et les ménages du sang et des larmes, alors que pour la finance c’est des milliards déversés à fonds perdus.
Pour l’ultra libéralisme au pouvoir depuis des décennies, le social, c’est “le péril rouge” et le capital et la finance, c’est “le saint Graal”.
C’est pourtant bien les crises successives du capitalisme qui font exploser les déficits publiques et c’est bien les ménages et les salariés qui payent la facture “très salée”.
Les profits des entreprises du CAC 40 sont records d’année en année et les actionnaires voient leurs portefeuilles très grassement rémunérés à l’opposé dans le porte monnaie des ménages c’est le vide sidéral dès les 1ères courses alimentaires, le paiement des factures d’énergie et de logement…
Ceci dans un contexte ou les services publics moribonds sont aux bords de l’implosions (santé, éducation, justice, sécurité sociale…)
Cela génère encore plus d’inégalités, et d’animosité envers ces services, créant ainsi une atmosphère nauséabonde et une tension permanente voir même violente face à l’injustice, propice aux idées populistes et répressives.
Cette insécurité permanente est une aubaine pour l’extrême droite partout en Europe, qui surf sur la peur pour imposer plus de répression, de repli sur soi, le tout combiné à la méfiance “de l’inconnu” forcément coupable de tous les maux, entrainant ainsi une réponse sécuritaire dangereuse pour l’avenir de l’humanité.
Les gouvernements successifs jouent avec le feu, et pourtant ils persistent à faire passer des réformes anti-sociales de plus en plus drastiques en s’appuyant sur la résilience des peuples, hors ce jeux dangereux risque d’avoir des conséquences graves dans un avenir proche.
Sans un retour à plus d’humanité et d’égalité, un partage plus équitable des richesses, cela va tous nous « pété à la gueule ».
Tous citoyens… Tous engagés… Tous concernés, pour notre avenir commun, sans laisser personne sur le bord du chemin.
Il est grand temps de s’opposer aux décisions de politiques libérales et de casses successives de notre retraite, du droit du travail, de notre Sécu et de nos services publics.
Pour le 100% sécu, le retraite à 60 ans, le SMIC à 2000 euros
pour des semaines de travail sur 4 jours à 32h,
le 29 septembre tous ensemble
pour un grand mouvement social pour la feuille de paye.
Édito d’Août
Immuablement et non contredit dans les urnes, depuis des décennies le capital et la finance qui détiennent tous les grands médias dictent toujours les mêmes recettes aux vassaux mis au pouvoir par le peuple.
Au secours la vieille droite ultra libérale aidée par une monté de l’extrême droite et par un Président des ultras-riches reprend du poil de la bête.
Ainsi malgré une défaite cuisante de leur candidate LR à l’Élysée battue avec moins de 5 % des voix, et un groupe parlementaires amputé d’un tiers en juin, les Républicains mènent le bal des Lois antisociales, ce qui n’annonce rien de bon dans les mois à venir pour le monde du travail.
La Loi sur le pouvoir d’achat est le galop d’essais d’une Macronie sans majorité, c’est de la poudre aux yeux pour les citoyens, mais de très grandes avancées pour le patronat (fin des 35h, défiscalisations, exonérations à outrances…).
Le quoi qu’il en coûte continu pour ceux-là même qui se sont gavés depuis temps d’années et qui engrangent des profits records que le gouvernement et le parlement ont généreusement refusés de taxer.
Au même moment la petite musique de la rigueur pour le plus grand nombre revient doucement avec la volonté de rétablir le dogme des 3% dictés par l’Europe.
Que ne ferait t’on pas pour continuer à paupériser les salaires, défiscaliser les ultra-riches, maltraiter les travailleurs et assommer les classes moyennes qui croulent sous les impôts et taxes tout en exonérant de cotisations le patronat sous assistanat permanent.
Loi sur le pouvoir d’achat : exemple…
Cette loi étend encore un peut plus les mécanismes d’exonérations sociales et fiscales concernant la prime de partage de la valeur, les cotisations des indépendants, l’intéressement et la participation et les titres-restaurant.
- Réduction forfaitaire des cotisations patronales sur les heures supplémentaires effectuées à compter du 1er octobre 2022.
À compter de cette date, et dans les entreprises dont l’effectif est compris entre 20 et 249 salariés, les
employeurs ne paieront plus de cotisation sur la majoration appliquée aux heures supplémentaires suivantes :
– Les heures supplémentaires effectuées au-delà de la 35ème heure de travail (durée légale) ou au-delà de la durée hebdomadaire de travail fixée par la convention collective ;
– Les heures supplémentaires effectuées pour les salariés en forfait heures annualisé (soit les heures effectuées au-delà de la 1.607ème heure de travail) ;
– Les heures supplémentaires effectuées par les salariés à temps partiel.
- La loi prévoit une baisse des cotisations sociales des travailleurs indépendants, notamment celles finançant la branche maladie, pour ceux ayant une rémunération au niveau du SMIC ou en-dessous (seuil défini ultérieurement par décret).
Ces mesures concerneront également, par voie réglementaire, les micro-entrepreneurs.
Si les salariés veulent augmenter leur pouvoir d’achat, ils devront sacrifier leur RTT (exonération de cotisations et d’impôt).
- Pérennisation du rehaussement à 7.500 euros du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires (Éxo cotisations et impôt au-delà de 35h).
C’est le retour du « travailler plus pour gagner plus » de Sarkozy ! (Oups toujours moins puisqu’il faut une nouvelle aide de l’État…), et surtout aucune recette supplémentaire pour la sécurité sociale.
“Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage…”
- La prime Macron est exonérée de cotisations sociales dès le 1er juillet 2022, et le plafond d’exonération est triplé par rapport à la prime Macron, passant de 2.000 à 3.000 euros, voire 6.000 euros en cas de mise en œuvre d’un dispositif d’intéressement ou de participation.
- C’est aussi la mise en place d’une carte Vitale biométrique, etc…
Alors que les salaires dans la Sécu ont été gelés comme dans la fonction publique depuis 10 ans, aucune annonce de LFSS rectificative pour 2022 sur l’augmentation possible de la valeur du point pour les salariés des organismes sociaux.
Pourtant en sous effectifs (-24.000 emplois depuis 2013), ils sont sous pression permanente du chiffre, surbookés, sous payés car les 3 premiers niveaux sur les 4 niveaux employés sont en dessous du Smic, et en plus ils sont méprisés par des gouvernements successifs à la solde du privé (- 230 organismes de plein entités depuis 2003).
Édito de Juillet (2)
Je vous souhaite de très bonnes vacances, cette année malgré le changement de ligne éditoriale, qui a pris la clé des champs, à ma grande surprise, vous êtes encore très nombreux à suivre VH.
Après une année électorale importante et une activité professionnelle très surchargé, vus les retards qui s’accumulent à la Sécu.
Je tiens à rappeler que nos vacances sont bien mérités et gagnées de hautes luttes.
Elles nous montrent durant cette période “que personne n’est indispensable”, et sans nous cela continu à tourner car l’activité ne s’arrête jamais.
Nous pourrions travailler jour et nuit WE compris qu’il y aurait encore beaucoup de taf à abattre, tant dans notre société, ou “la rentabilité est le mettre mot”, nous sommes trop peut à travailler et encore moins à le faire avec un salaire décent.
N’oublions donc pas qu’ “Être en vacance c’est n’avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire”
Bon congés à tous…
Édito de Juillet (1)
Élections après élections, rien ne change dans la déclaration de politique générale (E. Borne), le néo-libéralisme qui envoi depuis temps d’année, les français droit dans le mur en klaxonnant, à raison de faire la sourde oreille face à leurs résiliences.
La France a t’elle perdu définitivement les conquis du CNR et du gouvernement transitoire de 1945 ?
C’était l’après-guerre ou les enfants, les hommes et les femmes, ont vécus des années terribles
L’heure ou le peuple meurtri aspirait certainement à plus d’humanité.
Mais depuis, c’est le grand démantèlement, le détricotage comme le disait un certain D. Kessler :
Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !
Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance.
Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…
A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux.
La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !
Adieu donc Solidarité, bonjour Charité, (Vous savez la pièce aux gueux le dimanche à la sortie de l’église) minima sociaux, prime d’activité pour les bas salaires, chèque alimentaire, chèque énergie, indemnité carburant…
Rigueur budgétaire oblige, aujourd’hui, notre système de santé est au bord du gouffre (fermetures d’hôpitaux et de lits), notre système éducatif est au plus bas des pays de l’Ocde, le service public plus que jamais dégradé, voir même dévoyé car c’est le « service contre le public » avec des fonctionnaires méprisés.
C’est la casse de la Sécurité sociale pourtant amortisseur des différentes crises capitalistes, c’est le numerus clausus mis en place par la droite qui a généré des déserts médicaux, rendant l’accès aux soins très compliqué.
Pénurie de production et d’industries trop souvent fermées et déplacées dans les pays émergent pour faire encore plus de profits (tel le manque de masques, respirateurs durant le pandémie…), c’est notre dépendance énergiquement comme le montre la crise lié à la guerre en Ukraine…
Bref c’est une balance commerciale Française ultra déficitaire.
Aujourd’hui les travailleurs, ceux qui créent la richesse sont maltraités et ne représentent plus qu’une trop petite partie des citoyens (Soyons à contre courant libéral et revendiquons le travailler tous, moins et mieux…)
En effet dégraissage après dégraissage, les salariés font le travail de plusieurs de leurs anciens collègues restés sur le carreau de la mondialisation. (toujours plus vite, plus rentable, plus efficient et “moins couteux”).
Et au lieu de reconnaissance comme ils sont en droit d’attendre, ils sont maltraités, mal payés, en surcharge d’activité et en souffrance face à des organisations de travail éloignées et inhumaines.
Pire, ils se lèvent tous les matins, payent taxes et impôts, sont des consommateurs “vache à lait” qui payent toujours plus cher (logement, transport, énergie, produit de première nécessité…).
Et comble du cynisme libéral, ils sont assommés de mesures anti-sociales Lois après lois « travailler plus, plus longtemps et sans augmentation de salaires, avec des conditions de plus en plus précaires… ».
Comme le disait L. Parisot patronne du MEDEF “La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?” ; “La précarité est une loi de la condition humaine”
Du coup fort de cette maxime, à longueur d’antenne pour les « chroniqueurs », il ne manquerait plus que les travailleurs revendiquent des droits nouveaux « bosse et tais-toi, tel est leurs devises ».
Ils déblatèrent H24 sur notre dos, balançant devant de millions de téléspectateurs des inepties, des contre vérités jamais démenties dans des soit disant faux débats.
Dans leurs costumes étriqués, ces vassaux du capital savent ce qui est bon pour les ménages, les citoyens, les salariés…
Du coup dans l’ombre pas de soucis pour le patronat, les actionnaires et le capital, tous va très bien « madame la marquise ».
Ils font leurs petits bonshommes de chemin « Profits exorbitants, paradis fiscaux, suppression des charges, sur-exploitation du quoi qu’il en coûte, dégradation de la dette publique pour aider ces sur-assistés » et tous cela dans un silence des plus assourdissant.
Rien n’est trop beau pour cette nouvelle bourgeoisie moderne.
Après tous, ils détiennent le capital, les médias et le pouvoir, cela serait dommage qu’ils s’en privent.
Bref des larmes et du sang avec la peur du lendemain pour les travailleurs et leurs familles, pendant que pour une minorité invisible c’est l’insouciance, (champagne, yacht, grosses cylindrés, palace sécurisé, fiesta à gogo…)
Mais c’est surtout l’accumulation indécente et incessante du capital concentré sur un nombre restreint de grandes familles avec la bénédiction des gouvernements successif et sous l’œil complaisant de la clique médiatique des chaines en continues.
Pour sûr le Capitalisme n’en n’a jamais assez et ce réinvente sans cesse, mais toujours avec les mêmes recettes inhumaines, et il a démontrer durant ces dernière décennies que la guerre était pour lui un moyen de s’enrichir encore un peu plus, tout en faisant oublier à la chair à canon (le peuple) ses crises à répétitions dues a une répartition des richesses très inégalitaire.
Édito de Juin (3)
Au soir du 2ème tour, le grand gagnant de cette législative 2022 est le RN qui multiplie par 10 le nombre de députés entrant au parlement.
Comment pourrait-il en être autrement, puisqu’un relent « Pétainiste » pèse encore en 2022, en effet comme en 1936, tous sauf le « front populaire », manquerait plus qu’il y ait en France une politique au service de « l’humain » contre la toute puissance du Capital.
Tous sauf le « front populaire » pour le capitalisme et la bourgeoisie, cela a donné rapidement la période noire de 1939-1944.
Dans l’entre-deux tours, tous les médias aux services des financiers à qui ils appartiennent et au service du grand capital, ont rappelé à longueur d’antenne que le pire mal en politique « c’est le peuple » que l’on aime bien sûr, en tout cas tant qu’il sait rester à sa place.
Cette une première dans la 5ème république, Macron, un président sans majorité au parlement suite à son élection, est lié à l’attitude “Jupitérienne” d’un Président qui a fracturé la France et exacerbé les colères.
Un programme anti sociale brutale qui c’est caractérisé par la baisse de 5 euros des aides aux logements pour les jeune et en même temps la suppression de l’ISF et la mise en place de la Flax-Tax pour les utltra riches qui se sont gavé comme jamais durant ce mandat…
Les mouvements des “gilets jaune”, de la rue contre la “retraite à point”, la privation de liberté pour tout un peuple suite à la pandémie, la réforme de l’assurance chômage et l’inflation sans augmentation des salaires qui impacte de manière conséquente le reste a vivre des ménages…
Et enfin un Président qui doit sa première élection aux moyens colossaux des financiers, ce doit de réformer le pays dans l’intérêt du Capital au détriment des salariés et des ménages.
Dès lors, à n’en pas douter des alliances, très probable, pour faire plier encore un peu plus les « sans dents » non rassemblés, vont voir le jour au palais bourbon « il ne faudrait pas gâcher 5 ans de néo-libéralisme ».
Face à un gouvernement fragilisé, voila une France qui bouillonne de revendications sociales nécessaires à tout un pays, et pourtant…
Adieu donc, la retraite à 62 ans et malgré le naufrage d’Ensemble, et la défaite cinglante du Macronisme, ce dessine déjà au soir du second tour une réforme des retraites salée, et une alliance avec les Républicains (LR), ainsi le gouvernement pourrait compter sur 306 députés à l’Assemblée nationale.
C’est donc très suffisant, pour repousser l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans et faire passer tant d’autres réformes « Anti-sociales » très attendues par la Finance et le Capital.
Édito de Juin (2)
Et si comme espéré par des milliers de citoyens le raz de marée n’avait pas lieux au soir du second tour des élections législatives...
Pourtant, si enfin, des Lois plus humaines étaient à portée de mains, la main tenant Dimanche un petit bulletin de vote.
Le temps n’est pas l’action syndicale dans cette période d’élection, mais bien à l’acte de chaque citoyen d’exprimer son opinion pour renverser la table du néo libéralisme qui nous opprime, et met tant de ménages dans des situations si difficile à vivre.
Et si enfin existait un espoir, au lieu de cette résignation qui fait tant de mal à nos vies et permette aux puissants et ceux qui nous gouvernent d’enrichir le capital et une poignée d’actionnaire.
La richesse créée doit revenir aux salaires, aux pensions et non à la finance, car ce sont bien les ouvriers, les employés, les agents de maitrise, les cadres, les ingénieurs, qu’il soit du privé ou du public, qui créent la richesse dont la France a besoin.
- Pour la retraite à 60 ans, pour l’augmentation du SMIC, pour l’ajustement des grilles de salaires indexées sur les prix, votons massivement pour un changement de gouvernement.
- Pour plus de justice sociale, pour vivre dignement de notre travail, pour stopper l’assistanat, et rétablir une solidarité universelle pour supprimer la peur du lendemain, alors votons ce dimanche.
- Pour permette à tous de travailler mieux et moins, car les 32 heures sur 4 jours c’est possible, peuple de gauche mobilisons-nous sans attendre, car ce dimanche l’avenir se tiens dans un simple bulletin de vote.
Halte à la délégation de pouvoir, chacun acteur de son avenir, chacun citoyen, stoppons la spirale de l’abstention, de la résignation, de la soumission, alors tous ensemble relevons la tête, et dans les circonscriptions ou le changement est possible, Dimanche votons.
Édito de Juin (1)
Entre la fameuse phrase lancée par Nicolas Sarkozy, déclarant tout sourire lors du conseil national de l’UMP, en 2008, que, « désormais, quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit. »
Et un F. Hollande annonçant en 2012 “le monde de la finance” comme son véritable adversaire, lors de son premier grand meeting de campagne alors que durant tous son mandat et ce, grâce à son 1er ministre Valls, il a attaqué brutalement le monde du travail par la bais du 49-3.
Pour finir par un E Macron qui a complétement ignoré voir méprisé les syndicats durant son 1er quinquennat et avec qui cela à été “la grande mésentente”, a du coup été confronté à un mouvement « les gilets jaunes » né de la colère et relayé par les réseaux sociaux et dont les syndicats ont été exclus.
Bref pour les organisations syndicales la situation depuis des années n’est pas au beau fixe (audience, syndicalisation, actions syndicales, grèves…).
C’est donc dans ce contexte difficile que les secrétaires généraux des trois premiers syndicats vont dans les prochains mois passer la main.
C’est FO qui ouvre le bal le premier lors de son congrès ou Frédéric Souillot a été élu ce 3 juin 2022, puis demain pour la Cgt lors de son congrès en mars 2023 qui devrait élire une femme à sa tête ” Marie Buisson”, pour finir par la Cfdt ou L Berger, bien que reconduit en juin 2022, devrait passer le relais durant ce mandat.
Des milliers de mandatés sièges dans différentes instances régionales, nationales (CESE*, CESER, CTR, CROCT, COCT, GPRO, ARS…), j’en passe et des meilleurs. Mais pour représenter qui ?
UL, UD, Région, FD, et une confédération Cgt avec son lot disproportionné de conseillés pour “organiser l’organisation”, et pourtant toujours moins de militants dans les boites et sur le terrain, ou sont ils tous quant il y a des appels à manifester ?
Des nouveaux visages donc à la tête des organisations syndicales, mais pour y faire quoi ?
Encore plus plus de compromission ? plus de collusion avec les pouvoirs en places ?…
Pourtant la question de l’utilité syndicale n’a jamais été aussi nécessaire pour contre carrer les attaques incessantes faites au monde du travail.
Or force est de constater que les syndicats désunis n’ont rien gagnés depuis des années, au contraire ils ont cédé le pas à la soumission “dans les actes” face à la démobilisation des salariés.
Cette différence entre les paroles, les injonctions et la réalité des actions n’est pas de nature à rassurer les salariés, qui du coup ne s’engagent plus.
Dès lors rétablir la confiance et gagner des avancées sociales serait propice à faire du syndicalisme une réelle opportunité aux attentes du monde du travail.
“Plus que la lutte des places, le syndicalisme doit être une boussole et la question du mouvement syndical dans le paysage politique doit se poser en contre-pouvoir pour donner des perspectives au salariés et à leurs familles”.
En attendant, dimanche pour les législatives face à E Macron votons pour exiger un gouvernement de cohabitation, de progrès sociale favorable aux salariés, à leurs familles et au monde du travail.
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- CESE : regroupe 175 femmes et hommes, désignés par plus de 80 organisations
- CESER : Exemple en Pays de Loire ou il est constituée de 120 conseillères et conseillers, 170 en Occitanie, 190 en Auvergne-Rhône Alpes… Faite le compte pour toutes les régions de France.
L’Édito de mai
Une semaine sous le signe de l’espoir pour le peuple de gauche, que les biens pensant au service de la finance et du capital voulaient mort et enterré, et pour cause depuis la cohabitation Chirac/Jospin, la seule alternative proposée, est le libéralisme décomplexé ou l’extrême droite.
La gauche dont on disait hier encore qu’elle était la plus bête du monde vient de se réunir pour les législatives, la retraite à 65 ans et la casse du système de sécurité sociale annoncée “sont les gouttes d’eau qui fait déborder le vase”…
Les salariés, sont mal traités, mal payés, la charge de travail pèse sur ceux qui supportent encore la pression permanente, les brimades, les injonctions contradictoires, le management par la peur, les heures à rallonges et où la retraite pourtant bien mérité redevient à nouveau l’antichambre de la mort.
Tous cela depuis Chirac, Sarko, Hollande et Macron… sans oublier leurs sbires Mrs Valls, Fillon, Raffarin, Juppé, Balladur… Le capitalisme ne s’arrêtera pas en si bon chemin, car “il n’en a jamais assez”, les financiers demandent toujours plus de sacrifices pour augmenter de manière indécente les revenus des actionnaires qui eux se gavent.
Les corps intermédiaires ont disparu du paysage, dès lors une politique progressiste doit reprendre ses droits.
Une politique plus humaine au service de ceux qui crée la richesse de notre pays est nécessaire, mais voila que cet accord dérange l’ordre établi et du coup les médias détenus par le capital s’inquiètent, ainsi à longueurs d’antennes fustigent ce risque pour “les ultra-riches”.
Il déversent toutes leurs haines au travers d’invités, de ce qui pourrait faire naître un peu d’espoir pour tous les “sans dents”, ceux qui se lèvent tous les matins pour faire tourner l’économie et qu’après la pandémie ont a si vite oublié.
“Bosse, baisse la tête et tait toi…”, car attention ceux qui profite sans jamais redistribuer que les miettes de la richesse créer par les salariés, n’ont pas l’intention de partager, alors le 12 et 19 juin un vote pourrai peut être inverser la donne, qui sait ?
La grandeur de la France, sans la Liberté, l’Égalité et la Solidarité de tout un peuple n’a aucun sens, alors peuple de gauche plus que jamais “Unissez-vous” !
L’Édito d’avril (2)
Putain encore 5 ans, ils ne s’arrêteront seulement qu’au retour de “Germinal” !
La retraite à 65 ans une catastrophe annoncée pour l’ensemble du monde salarial dans l’entre deux tours alors même que dans les derniers sondages : 69 % des Français y sont opposés (source échos du 22/3).
Vous avez dit inflation pour les ultra-riches oui mais de leurs fortune, qui ont explosées le plafonds d’enrichissement de manière indécente durant ce “quinquennat antisocial” entre mars 2020 et mars 2021, la fortune des milliardaires français a battu tous les records, la fortune des milliardaires français a augmenté de 170 milliards d’euros, soit une hausse moyenne de 40% (source oxfam 19/04),
de l’autre coté, par contre pour les salariés c’est les fins de mois de plus en plus tôt et/ou impossible à boucler pour beaucoup de ménages l’inflation s’envole à 4,5% en mars sur un an (source Insee) c’est aussi des larmes et du sang.
- Premier fait marquant : Les salaires sont trop bas pour vivre dignement
– Le salaire médian en France était de 1 940€ en 2019, soit près de 8 salariés sur 10 ont un salaire net mensuel compris entre le Smic (1 204 euros nets de contributions et cotisations sociales) et 3 200 euros par mois.
Les 10 % de salariés les moins rémunérés ont gagné moins de 1 319 euros nets alors que les 10 % les mieux rémunérés ont perçu plus de 3 844 euros par mois. - Deuxième fait marquant : La galère des ménages
– La part “des dépenses contraintes” dans le revenu disponible brut des ménages français est passée de 12% dans les années 1960 à 35% elle était de 27% en 2001 soit aujourd’hui 1 050€ par mois (source France stratégie). - Troisième fait marquant : Halte aux carrières chaotiques, aux petits boulots, aux salaires indécents
– C’est bien les réformes successives et notamment les réformes “Balladur” de 1993 (période de référence des 10 au 25 meilleurs années) et “Fillon” de 2010 (retraite de 60 ans à 62 ans et à taux plein relevé de 65 à 67 ans) qui tuent la retraite et paupérisent les retraités, cinq millions de personnes vont être à la retraite entre 2022 et 2030 pour une pension moyenne inférieure à 1 400€, obligeant 1 sur 2 à envisager de rester actif. Une manne pour recruter des salariés motivés pour des postes à temps partiel pour les PME (source les échos 02/04).
Tout bénéf pour un patronat (En 2021, les dirigeants des sociétés du CAC 40 ont touché en moyenne 8,7 millions d’euros soit 725 000€ par mois, les 40 dirigeants du CAC 40 ont donc touché l’équivalent de 23 200 Smic nets annuels) qui bénéficie d’aides publiques de l’État à gogo, qui accentue le tassement des salaires et obtient des exonérations à tout va, cela fait exploser les dividendes pour les actionnaires (70 milliards versés aux actionnaires du CAC 40) d’un coté et leurs permet de lorgner sur ces futures petites retraites (Pour rappel, l’année dernière aux Etats-Unis, une vidéo TikTok d’un employé âgé de McDonald’s commis au ménage extérieur avait suscité une vague d’émotion sur les réseaux sociaux). - Quatrième fait marquant : La casse de la Sécu et ses conséquences…
– La conséquence de la mise en place du “plan Juppé” en 1995 a Étatisé le financement de la Sécurité sociale (LFSS, COG), rigueur budgétaire pour la Sécu avec 23 000 suppressions d’emploi depuis 2003 et disparition de 300 organismes sur la même période (source UCANSS).
Suppressions et exonérations de cotisations pour le patronat, assèchent mécaniquement les caisses de la protection sociale alors même qu’elle a toujours été un amortisseurs aux différentes crises économiques du capitalisme soit un manque de recette 37,1 milliards d’exonération en 2018 (source Acoss).
Ce manque ponctionné sur la création des richesses par les salariés pour engraisser les actionnaires a entre autres pour conséquence la dégradation sans précédent de notre système de santé (mis en évidence lors de la pandémie) fermeture d’hôpitaux publics et d’un nombre conséquent de lits, éloignement des maternités.
Aujourd’hui le taux de mortalité infantile un indicateur clé de la santé d’une population a bondi de 7 % entre 2012 et 2019 en France (source the lancet du 01/03).
La France a ainsi chuté du 7e rang mondial en 1989 au 25e rang en 2017, aujourd’hui c’est 3,56 décès pour 1000 naissances.
Les politiques très libérales de Sarko à Macron, ont appauvris la santé, la France n’est plus et de loin le meilleur système de santé au monde et la crise du coronavirus n’a fait qu’accentuer ses failles, se soigner devient un vrai “castex” aux conséquences désastreuses pour la santé des populations.
L’Édito d’avril (1)
Un grand bravo, sur la durée, le travail syndical paye toujours.
Un score sans appel, le 7 avril 2022 au élections du CA de l’UR-RA, carton plein pour le syndicat Cgt (3 postes Cgt pour 3 sièges) et ce face à 4 autres organisations syndicales en lices (Cgt, Fo, Cfdt, Cftc, Sud) alors que précédemment nous n’avions qu’un poste employé.
Pour rappel, lors des élections du CSE du 17 décembre 2019,nous avons obtenu 40,51% des voix, nous restons 1ère organisation syndicale employé(e)s et cadres, avec une progression de + 8 pts par rapport à 2017 (32,50%).
La Cgt a fait son plus gros score dans le collège cadres et obtient donc la moitié des postes.
L’Édito de mars
Le 14 mars vielle de la RPN, la ministre de la fonction publique annonce le dégel du point d’indice avec une concertation prévu après les élections pour une mesure qui entrainera obligatoirement un passage devant le prochain parlement pour un complément de LFSS, mais rien pour la Sécurité sociale.
Ce qui en dit long sur le mépris de notre ministre de tutelle pour les agents de la Sécu !
D’ailleurs lors de la RPN salaires du 15 mars 2022 l’employeur sans avoir obtenu de la part du gouvernement aucune mesure collective le 9 mars, indique vouloir transmettre le texte “bas salaires” soumis lors des deux dernières RPN à la signature le 30 mars 2022.
Pour la Cgt c’est très loin d’être terminé, on ne lâche rien,
face à la mobilisation de tous, le ministère
doit lâcher une mesure collective…
C’est bien grâce à la mobilisation de la Cgt et des salariés en grèves depuis début décembre et une intersyndicale qui demande toujours une mesure collective.
Et toujours une inflation galopante qui plombe le reste à vivre des salariés de la Sécu, déjà bien entamé par le gel de la valeur du point depuis plus de 10ans.
100 euros de prime énergie Macron en “One-shot” pour compenser la politique volontariste de baisse des salaires menée depuis des décennies en France ne réglera pas les fins de mois difficiles des ménages Français.
Lors de la RPN l’intersyndicale ne lâche rien, tant leur revendication est légitime et ce n’est terminé pour personne.
(A la sécu au niveau national :
26% des salariés en grève le 13 décembre 2021, de nouveau 16% grévistes le 18 janvier et 9,70% le 27 janvier 2022, 6% le 17 février 2022 et enfin 4,9% le 9 mars 2022 et 4,6% le 17 mars pour la valeur du point).
Olivier Véran, Ministre de tutelle fait volontairement la sourde oreille face aux demandes de l’ensemble des fédérations des organismes sociaux qui exigent l’augmentation de la Valeur du point dès cette année, alors même que son homologue de la fonction publique annonce le dégel du point d’indice…
L’Édito de février
PLUS QUE JAMAIS : NON A LA GUERRE EN UKRAINE !
QUE LES ARMES SE TAISENT…
Condamnation de l’attaque militaire de la Russie contre l’Ukraine

Les confédérations syndicales Cgt, Fo, Cfdt, Cftc et Cfe-Cgc dénoncent l’agression contre l’Ukraine
décidée et mise en œuvre par le gouvernement de la Russie.
Il s’agit d’une guerre, en violation de la souveraineté d’un pays, en violation du droit international et
des principes fondateurs de la Charte des nations unies.
Alors que plusieurs centaines de victimes civiles sont d’ores et déjà à déplorer, nos confédérations
expriment leur soutien aux populations, travailleurs et à leurs syndicats qui sont d’ores et déjà
victimes, comme elles le sont toujours lors des conflits.
Arrêt immédiat de cette agression
et retrait des troupes russes du territoire ukrainien.
Les confédérations Cgt, Fo, Cfdt, Cftc et Cfe-Cgc appellent à la solidarité syndicale mondiale pour
la paix immédiate.
Elles réaffirment avec force le préambule de la constitution de l’OIT (Organisation internationale du
travail) affirmant qu’une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice
sociale.
Le 25 février 2022