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Ensemble et partout, un véritable débat pour agir....
5 février, par Lolo
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Au lendemain des manifestations en demi-teinte du 4 février 2021, l’heure est pourtant à l’action syndicale, tant le monde salariale est, et sera demain la cible des attaques du "Quoi qu’il en coûte".
Ensemble allons aux débats en Commission Exécutive de syndicat, avec les salariés pour réfléchir à des propositions d’actions susceptibles d’intéresser, de motiver et d’être acceptées et suivies par le plus grand nombre de salariés...
Seul le tous ensemble donnera du poids aux revendications salariales !
Lolo
Webmaster
Lire aussi : Ensemble, se donner les moyens de réussir les mobilisations...
Parmi les principaux acteurs de la protection sociale en France, les salariés de la Sécu, en accompagnant chacun tout au long de la vie, perpétue la solidarité nationale voulue par le CNR.
Cela s’est à nouveau vérifié à l’occasion de la crise sanitaire.
Les salariés de la Sécu ont assuré la continuité du service public notamment en maintenant le versement des prestations sociales.
Le Ministre des Solidarités et de la Santé, aussitôt rejoint par nos employeurs, a
cherché à nous flatter sans frais.
Nous voilà gratifiés de remerciements hypocrites, à défaut de reconnaissance salariale : en dix ans, la valeur du point n’a augmenté que de 0,50 %. Sans oublier combien, depuis 2004, l’actuelle classification, signée notamment la Cfdt, contribue à dévaloriser les métiers et accentuer l’individualisation.
Par leur rigueur budgétaire, les gouvernements successifs s’acharnent pourtant à dégrader notre système de santé publique et fragiliser la Sécurité sociale, y compris par son financement.
C’est pourquoi la CGT revendique le 100% Sécu afin de couvrir davantage de besoins collectifs.
Pour les salariés de la Sécu, c’est la double peine puisque cette même rigueur budgétaire accélère la dégradation de leurs conditions de travail.
Depuis 2003, pas moins de 28 268 emplois ont été supprimés. 232 organismes de plein exercice ont été rayés du paysage.
Et les soi-disant gains de productivité du numérique ne compenseront jamais les trop nombreux départs non remplacés.
Personnels méprisés !
« Les caisses sont vides ! » « Il n’y a pas d’argent magique ! »
Pourtant en 2008, à l’occasion de la crise financière, Sarkozy va renflouer les banques à coups de milliards et Macron, à l’occasion de la crise sanitaire, les entreprises et leurs actionnaires « quoi qu’il en coûte ! ».
Pendant ce temps, les salariés et leurs familles devraient se serrer la ceinture ?
2020 aura creusé un peu plus les écarts entre les riches et les plus précaires.
Et demain, à nouveau, ce seront uniquement les salariés, les ménages et la Sécurité sociale qui paieront l’addition.
ensemble, faire front.
Il est urgent d’imposer au COMEX, à l’UCANSS et au Ministère d’autres choix que le mépris à l’encontre des salariés de la Sécu.
Revendiquons :
- Une augmentation de la valeur du point chaque année indexée à minima sur l’évolution de l’indice INSEE et sur l’augmentation réelle du cout de la vie.
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Mais aussi...
- Les salariés ne doivent plus être managé par la peur et surtout ne plus être une variable d’ajustement des décisions de réductions des effectifs.
La formation professionnelle doit être une priorité pour permettre un véritable déroulement de carrière.
- Alors que seulement 9 800 salariés de la Sécu sur les 140 500 ont obtenu légitiment une augmentation mensuelle de 183 euros dans le cadre du « Ségur de la Santé », nous exigeons l’application de cette augmentation pour tous.
Conscient de la nécessité d’imposer un rapport de force afin d’obtenir satisfaction sur l’ensemble de ces revendications, le Collectif Sécurité Sociale a impulsé à de nombreuses reprises des actions de grève et de manifestations gagnantes.
Pour rappel :
En 2011, suite à la volonté de l’employeur de lisser le 13ème mois de salaire sur 12 mois, 30% des salariés de nos organismes étaient en grève et entre 4 000 et 5 000 ont manifesté à Paris.
Le 25 juin 2019, avec un taux jamais atteint à la Sécu, 35,7% de grévistes se sont opposés au projet de classification de l’UCANSS, mais aussi 30% le 18 décembre 2018, 24% le 19 janvier 2019 avec un très gros rassemblement devant l’UCANSS.
Ces actions ont permis de faire renoncer l’UCANSS, le personnel montrant, par là même, sa détermination à faire aboutir ses revendications.
Nous travaillons toujours en intersyndicale la plus large (Cgt, Fo, Cftc, Cfe-Cgc et Sud).
Une intersyndicale qui perdure et qui a rendu possible un droit d’opposition sur le protocole de classification comme souhaité par les bases syndicales.
Cette intersyndicale a décidé à l’issue de la RPN sur les salaires, en décembre 2020, de maintenir la pression sur le Ministère, le COMEX et l’UCANSS afin d’obtenir une augmentation de la valeur du point.
Une demande de rendez-vous a été adressée au ministère, mais ce ne sera certainement pas suffisant, tant l’employeur est déterminé à mépriser les salariés.
Or, la crise sanitaire, les différents confinements, les couvre-feux et surtout le télétravail ont compliqué l’activité syndicale et éclaté les collectifs de travail, au point de rendre difficile voire impossible la rencontre des salariés sur site.
Conséquence : moins de 7% de grévistes lors du dernier appel contre le projet de classification et seulement 2 600 signatures pour la pétition en ligne.
Jusqu’où laisserons-nous aller le COMEX et l’UCANSS ?
- Gel de la valeur du point ;
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Est-ce cela, la responsabilité sociale d’un acteur clé de la solidarité en France ?
mettons la pression sur nos employeurs et dirigeants
afin de gagner sur nos légitimes revendications.
La Sécu, elle est à nous, on s’est battu pour la gagner.
On se battra pour la garder !