Voilà, la pétition lancée par l’intersyndicale contre la réforme des retraites a dépassé le million de signataires, et en ce jeudi 16 février, encore beaucoup de monde dans les préfectures et sous préfectures contre cette réforme brutale et injuste.
Une réforme qui s’en prend une nouvelle fois aux travailleurs qui produisent la richesse de notre pays pour engraisser le patronat, les actionnaires et les très grandes fortunes françaises et étrangères.
Oui mais voilà pour les travailleurs qui se lèvent tous les matins c’est les fins de mois difficiles et la précarité en perspective sans compter la paupérisation des salaires qui décrochent un peu plus chaque année face à l’inflation.
Depuis 2010, c’est pas moins de 4 réformes, dont une “par point sur toute la carrière” avortée par le Covid, des réformes brutales de Sarko à Macron, pour 4 années supplémentaires gratuites de sueurs et de larmes.
43 années d’annuités, et plus 4 ans de travail et des pensions qui baissent de réforme en réforme.
Une nouvelle fois paramétrique, cette réforme et son passage en force, avec toute la brutalité et l’injustice qu’ils engendrent sont les prémices à une réforme systémique soit le retour de la retraite par points tant espéré par la finance et pendant ce temps, la capitalisation fait son bonhomme de chemin
Dans les rues, le 7 mars est dans toutes les têtes des manifestants et alors que les slogans appelant à mettre la France à l’arrêt sont nombreux, entre aujourd’hui et le 7/3, il y a donc du travail pour les organisations syndicales, car demain “C’est dans les boîtes qu’ça passent…”
Aujourd’hui c’est encore près de 1,3 million de manifestants selon la Cgt, 300 000 à Paris, 90 000 à Marseille, 65 000 à Toulouse, 50 000 à Albi, 30 000 à Bordeaux, 20 000 à Lyon, 15 000 à Valence et Grenoble, 12 000 à Nîmes et Montpellier, 10 000 à St Étienne.
Demain, vendredi à minuit, le texte non voté dans une foire d’empoigne ou les mots doux volent très bas, “Jaurès viens leur parler en plein cœur de l’assemblée, car ils son devenu fous”.
Ainsi ce texte volontairement non débattu à cause de la procédure accélérée par choix Ministériel et Présidentiel, passera donc dans les mains très à droite du Sénat pour durcir le texte dans une rigueur très “Napoléonienne”, faisant ainsi passer Macron pour un homme de mesure…Deal
Le 16 février 2023
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Le 13 février 2023
Jusqu’à ce samedi 11 février la mobilisation contre la réforme des retraites à 64 est toujours aussi massive, mais le gouvernement méprisant fait la sourde oreille devant le peuple en colère, très majoritairement opposé à cette réforme, n’en déplaise à Mr Véran.
Le 16 février 2023, une journée supplémentaire de grève lors de la fin des débats à l’Assemblée Nationale et une nouvelle fois dans la rue pour dire NON à cette réforme.
Rien à cirer… Circulez, rien à voir… La finance et le capital dictent les Lois anti-sociales depuis des décennies et donc comme le dit JP Raffarin, «La rue ne gouverne pas», et du coup c’est certainement pas quelques travailleurs qui marchent en silence qui changeront le dogme ultra-libéral.
il a raison, c’est pas la rue qui fait la Loi mais bien des politiques redoutables en “col blanc”, responsables mais jamais comptables de leurs décisions, Ils n’ont qu’un seul objectif se maintenir au pouvoir et durer en misant sur le manque de mémoire du peuple...
D’Olivier Dussopt à Véran, l’un contre les 62 ans en 2010 et l’autre contre la retraite à 64 ans en 2014 face au Sénat, bref comme il dit “On ne demande pas à tout le monde d’être d’accord”… surtout quand les paroles n’engagent que ceux qui les écoutes heureusement qu’il y a des archives…
Tel cet argument fallacieux pour vendre une réforme brutale et injuste par exemple :
« Olivier Véran, invité le 11 janvier “disait que 2 millions de retraités actuels qui ont une pension inférieure à 1 200 euros verront leur retraite majorée à 1 200 euros brut par mois.”
Embarrassés par leurs propres propagandes, aujourd’hui Mrs Dussopt et Véran tiennent à ce sujet des propos bien plus nuancés. Oui mais et encore pas pour tout le monde, enfin quelques uns…
Décidément la droite libérale et la gauche caviar, après des années de partage du pouvoir ont bien trouvé leur salut politique dans la Macronie, afin de continuer à appliquer les mêmes recettes destructrices pour des millions de salariés et leurs familles.
C’est du réchauffé, chaque réforme économique de rationalisation comptable dégrade un peu plus le système de retraite, obligeant à en faire rapidement une autre.
En attendant c’est chaque fois, pour augmenter les années de cotisations, l’âge légal de départ à la retraite et réduire durablement les pensions, travailler plus, plus vite et plus longtemps pour gagner moins.
C’est toujours la même histoire, le gouverne…Ment et prend les Français pour des cons, car chaque réforme n’a qu’un seul objectif “la guerre économique mondialisé d’un capitalisme décomplexé” : Diminution des salaires et des pensions, augmentation des profits entraînant de fait une casse sociale et plus d’asservissement au marché dans une société déshumanisé perpétuellement en guerre.
NOS VIES, VALENT POURTANT MIEUX QUE LEURS PROFITS
Et si, finalement le mouvement social jetait enfin dans “la poubelle de l’histoire” cette réforme nauséabonde ?
Faudrait il encore vouloir durcir le mouvement et c’est ce qu’écrit l’intersyndicale ?
“… Si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraité.e.s à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain…
Extrait de l’intersyndicale du 11/02/2023
Oui mais voilà, on ne met pas la France à l’arrêt en appuyant sur un bouton, ni en le décrétant…
C’est donc à partir du 7 mars désormais à l’ensemble des secteurs professionnels de prendre la responsabilité d’action sur la durée, radicaliser le mouvement pour bloquer le pays et obliger ainsi le gouvernement à entendre les revendications des travailleurs comme le demande l’intersyndicale.
C’est sans compter avec la clause du grand-père pour les régimes spéciaux.
C’est sans compter le retour des congés scolaires pris comme si de rien n’était, faudrait pas perturber le calendrier familiale.
C’est sans compter avec la course effrénée dans notre société Consumériste au “POUVOIR d’achat”, c’est peut être bien la seule illusion d’un “Pouvoir !!!” qu’il nous reste dans cette démocratie du “cause toujours”.
Et enfin, c’est sans compter avec le congrès confédéral d’une Cgt et “le poids de l’organisation” sans souplesse qui se prépare envers et contre tous.
Pourtant, plus nombreux, motivé et mobilisé, tous ensemble, on peut gagner
Y être (1) n’est plus suffisant, aujourd’hui il faut gagner le retrait de cette réforme.
Alors le 16 février tous en grève et dans la rue
Et dès aujourd’hui préparons le 7 mars et ses suites…
(1) Je souhaite me tromper, et mon avis n’a pas de place dans ce mouvement ou la responsabilité sociale incombe aux confédérations réunies.
Pourtant “je ne sens point poindre aucune volonté de sacrifice en vue” dans ces manifestations “Parc d’attraction” où les selfies à longueur de réseau sociaux, doivent être une façon de se rassurer “j’y étais”.
Cela détonne avec le réel malaise de ceux qui bossent et ne veulent pas mourir au travail et qui sont descendus dans la rue, à plusieurs reprises pour le dire… Mais dans une société individualisée, il n’y a plus de course de fond collective jusqu’à la victoire des revendications, ça va donc baisser jusqu’au baroud d’honneur.
Et cela risque encore d’accentuer un peu plus les rancœurs, l’amertume qui conduisent à une radicalisation “d’absurdes vengeances” qui mènent à des actes et des votes extrémistes… Extrêmement dangereux Oui.