Sommaire
L’Édito d’avril (1)
Putain encore 5 ans, ils ne s’arrêteront seulement qu’au retour de “Germinal” !
La retraite à 65 ans une catastrophe annoncée pour l’ensemble du monde salarial dans l’entre deux tours alors même que dans les derniers sondages : 69 % des Français y sont opposés (source échos du 22/3).
Vous avez dit inflation pour les ultra-riches oui mais de leurs fortune, qui ont explosées le plafonds d’enrichissement de manière indécente durant ce “quinquennat antisocial” entre mars 2020 et mars 2021, la fortune des milliardaires français a battu tous les records, la fortune des milliardaires français a augmenté de 170 milliards d’euros, soit une hausse moyenne de 40% (source oxfam 19/04),
de l’autre coté, par contre pour les salariés c’est les fins de mois de plus en plus tôt et/ou impossible à boucler pour beaucoup de ménages l’inflation s’envole à 4,5% en mars sur un an (source Insee) c’est aussi des larmes et du sang.
- Premier fait marquant : Les salaires sont trop bas pour vivre dignement
– Le salaire médian en France était de 1 940€ en 2019, il est de 1 789€ en 2021 soit une perte mensuelle symptomatique de l’attaque sur le pouvoir d’achat des Français et ce avant une inflation galopante et structurelle en 2022. - Deuxième fait marquant : La galère des ménages
– La part “des dépenses contraintes” dans le revenu disponible brut des ménages français est passée de 12% dans les années 1960 à 35% elle était de 27% en 2001 soit aujourd’hui 1 050€ par mois (source France stratégie). - Troisième fait marquant : Halte aux carrières chaotiques, aux petits boulots, aux salaires indécents
– C’est bien les réformes successives et notamment les réformes “Balladur” de 1993 (période de référence des 10 au 25 meilleurs années) et “Fillon” de 2010 (retraite de 60 ans à 62 ans et à taux plein relevé de 65 à 67 ans) qui tuent la retraite et paupérisent les retraités, cinq millions de personnes vont être à la retraite entre 2022 et 2030 pour une pension moyenne inférieure à 1 400€, obligeant 1 sur 2 à envisager de rester actif. Une manne pour recruter des salariés motivés pour des postes à temps partiel pour les PME (source les échos 02/04).
Tout bénéf pour un patronat (En 2021, les dirigeants des sociétés du CAC 40 ont touché en moyenne 8,7 millions d’euros soit 725 000€ par mois, les 40 dirigeants du CAC 40 ont donc touché l’équivalent de 23 200 Smic nets annuels) qui bénéficie d’aides publiques de l’État à gogo, qui accentue le tassement des salaires et obtient des exonérations à tout va, cela fait exploser les dividendes pour les actionnaires (70 milliards versés aux actionnaires du CAC 40) d’un coté et leurs permet de lorgner sur ces futures petites retraites (Pour rappel, l’année dernière aux Etats-Unis, une vidéo TikTok d’un employé âgé de McDonald’s commis au ménage extérieur avait suscité une vague d’émotion sur les réseaux sociaux). - Quatrième fait marquant : La casse de la Sécu et ses conséquences…
– La conséquence de la mise en place du “plan Juppé” en 1995 a Étatisé le financement de la Sécurité sociale (LFSS, COG), rigueur budgétaire pour la Sécu avec 23 000 suppressions d’emploi depuis 2003 et disparition de 300 organismes sur la même période (source UCANSS).
Suppressions et exonérations de cotisations pour le patronat, assèchent mécaniquement les caisses de la protection sociale alors même qu’elle a toujours été un amortisseurs aux différentes crises économiques du capitalisme soit un manque de recette 37,1 milliards d’exonération en 2018 (source Acoss).
Ce manque ponctionné sur la création des richesses par les salariés pour engraisser les actionnaires a entre autres pour conséquence la dégradation sans précédent de notre système de santé (mis en évidence lors de la pandémie) fermeture d’hôpitaux publics et d’un nombre conséquent de lits, éloignement des maternités.
Aujourd’hui le taux de mortalité infantile un indicateur clé de la santé d’une population a bondi de 7 % entre 2012 et 2019 en France (source the lancet du 01/03).
La France a ainsi chuté du 7e rang mondial en 1989 au 25e rang en 2017, aujourd’hui c’est 3,56 décès pour 1000 naissances.
Les politiques très libérales de Sarko à Macron, ont appauvris la santé, la France n’est plus et de loin le meilleur système de santé au monde et la crise du coronavirus n’a fait qu’accentuer ses failles, se soigner devient un vrai “castex” aux conséquences désastreuses pour la santé des populations.
L’Édito d’avril (2)
Un grand bravo, sur la durée, le travail syndical paye toujours.
Un score sans appel, le 7 avril 2022 au élections du CA de l’UR-RA, carton plein pour le syndicat Cgt (3 postes Cgt pour 3 sièges) et ce face à 4 autres organisations syndicales en lices (Cgt, Fo, Cfdt, Cftc, Sud) alors que précédemment nous n’avions qu’un poste employé.
Pour rappel, lors des élections du CSE du 17 décembre 2019,nous avons obtenu 40,51% des voix, nous restons 1ère organisation syndicale employé(e)s et cadres, avec une progression de + 8 pts par rapport à 2017 (32,50%).
La Cgt a fait son plus gros score dans le collège cadres et obtient donc la moitié des postes.
L’Édito de mars
Le 14 mars vielle de la RPN, la ministre de la fonction publique annonce le dégel du point d’indice avec une concertation prévu après les élections pour une mesure qui entrainera obligatoirement un passage devant le prochain parlement pour un complément de LFSS, mais rien pour la Sécurité sociale.
Ce qui en dit long sur le mépris de notre ministre de tutelle pour les agents de la Sécu !
D’ailleurs lors de la RPN salaires du 15 mars 2022 l’employeur sans avoir obtenu de la part du gouvernement aucune mesure collective le 9 mars, indique vouloir transmettre le texte “bas salaires” soumis lors des deux dernières RPN à la signature le 30 mars 2022.
Pour la Cgt c’est très loin d’être terminé, on ne lâche rien,
face à la mobilisation de tous, le ministère
doit lâcher une mesure collective…
C’est bien grâce à la mobilisation de la Cgt et des salariés en grèves depuis début décembre et une intersyndicale qui demande toujours une mesure collective.
Et toujours une inflation galopante qui plombe le reste à vivre des salariés de la Sécu, déjà bien entamé par le gel de la valeur du point depuis plus de 10ans.
100 euros de prime énergie Macron en “One-shot” pour compenser la politique volontariste de baisse des salaires menée depuis des décennies en France ne réglera pas les fins de mois difficiles des ménages Français.
Lors de la RPN l’intersyndicale ne lâche rien, tant leur revendication est légitime et ce n’est terminé pour personne.
(A la sécu au niveau national :
26% des salariés en grève le 13 décembre 2021, de nouveau 16% grévistes le 18 janvier et 9,70% le 27 janvier 2022, 6% le 17 février 2022 et enfin 4,9% le 9 mars 2022 et 4,6% le 17 mars pour la valeur du point).
Olivier Véran, Ministre de tutelle fait volontairement la sourde oreille face aux demandes de l’ensemble des fédérations des organismes sociaux qui exigent l’augmentation de la Valeur du point dès cette année, alors même que son homologue de la fonction publique annonce le dégel du point d’indice…
L’Édito de février
PLUS QUE JAMAIS : NON A LA GUERRE EN UKRAINE !
QUE LES ARMES SE TAISENT…
Condamnation de l’attaque militaire de la Russie contre l’Ukraine

Les confédérations syndicales Cgt, Fo, Cfdt, Cftc et Cfe-Cgc dénoncent l’agression contre l’Ukraine
décidée et mise en œuvre par le gouvernement de la Russie.
Il s’agit d’une guerre, en violation de la souveraineté d’un pays, en violation du droit international et
des principes fondateurs de la Charte des nations unies.
Alors que plusieurs centaines de victimes civiles sont d’ores et déjà à déplorer, nos confédérations
expriment leur soutien aux populations, travailleurs et à leurs syndicats qui sont d’ores et déjà
victimes, comme elles le sont toujours lors des conflits.
Arrêt immédiat de cette agression
et retrait des troupes russes du territoire ukrainien.
Les confédérations Cgt, Fo, Cfdt, Cftc et Cfe-Cgc appellent à la solidarité syndicale mondiale pour
la paix immédiate.
Elles réaffirment avec force le préambule de la constitution de l’OIT (Organisation internationale du
travail) affirmant qu’une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice
sociale.
Le 25 février 2022